7669 réponses à ce sujet

[Le pote au laid]

Par contre, c'était tellement beau ces 50 derniers kilomètres que j'aimerais presque que ça reste exceptionnel. Une fois sur trois me paraît un bon compromis.

[Soch-Aliens vs Predators]

Sublime arrivée. Je n'ai pas pour habitude d'encenser les organisateurs mais là il faut reconnaître que c'est un coup de maître !
Et merci à ceux qui ont rendu ce final aussi spectaculaire, Pogacar en premier lieu.
Parce que les temps ont été gelés avant les hostilités, ok, mais il n'empêche que s'il se vautre à 80 dans la descente de la butte, je ne suis pas certain qu'il soit en état de rallier l'arrivée, et là adieu veau, vache, cochon... Bref, chapeau.
Et ça fait plaisir également pour Van Aert, qui a vécu quelques années compliquées et qui trouve là une bien belle récompense.

Plus sain.

[Cun's]

Concernant Pogacar, sur Eurosport je crois que c'est Durand qui a dit que le règlement prévoyait qu'il soit classé de toute façon, avec le temps retenu au moment du gel. Même si il avait du finir à l'hosto. Ca avait été le cas pour Abdoujaparov et son maillot vert en 91.
Mais je ne suis pas allé vérifier le règlement...

[Le pote au laid]

A voir, car Jalabert et Pasteur disaient qu'il fallait franchir la ligne.

[beaunsantos]

La pluie a décuplé le spectacle. Très impressionnant que ce soit à la télé ou sur place. C'est un casque de moto qu'ils leur faut à descendre des pavés trempés à toute berzingue.

[Le pote au laid]

Par contre, c'était tellement beau ces 50 derniers kilomètres que j'aimerais presque que ça reste exceptionnel. Une fois sur trois me paraît un bon compromis.

Je m'autoquote, parce qu'en y réfléchissant un peu plus et en écoutant Patrick Chassé hier soir, je me disais qu'un final en alternance pourrait être étudié, et il le sera vraisemblablement tant il semble désormais inenvisageable de revenir à l'ancienne arrivée chaque année.
Bref, on pourrait par exemple instituer un cycle de 5 ans:
- Une année traditionnelle (ancienne boucle garantissant le sprint sur les Champs).
- Une année "butte Montmartre" comme hier.
- Une année "clm final" mode 1989.
- Une année province (telle l'arrivée à Nice l'an dernier).
- Une année innovante (ex : un parcours intégrant plusieurs montées des buttes Chaumont ou du Mont Valerien).
Enfin quelque chose dans ce goût-là quoi.

[John Locke]

J'ai eu la chance d'être présent rue Lepic pour l'épreuve des JO.
J'ai fait pas mal d'étapes du Tour, dont certaines dans de beaux cols, mais l'atmosphère et l'énergie qui se sont dégagées rue Lepic ont tout surpassé dans mon esprit et ma mémoire, et cela reste franchement difficile de mettre des mots sur les émotions ressenties.
Je pensais que cela était lié aux JO et à l'euphorie générale qui s'était emparée de tout le monde, mais force est de constater que j'ai retrouvé, à travers l'écran, ce que j'avais vécu en vrai un an plus tôt.
En l'espace de deux instants, cette rue s'est transformée en spot incontournable du sport, reconnaissable parmi tous, envahi d'une foule surchauffée, et dont les coureurs ont validé la légitimité en faisant la course.
La Planche des Belles Filles s'était un peu imposée de la même manière dans les esprits.

Donc la rue Lepic ne peut pas et ne va pas rester un one shot. Hier, Van Aert et Pogacar, aidés par des valeureux comme Mohoric ou Alaphilippe, ont ouvert le sillon d'une légende.
Merci à eux, et à la pluie, et évidemment au public, car je continue à regretter la décision du gel des temps (on n'arrête pas un chrono parce qu'il pleut dans un sport d'extérieur) qui a transformé la course en critérium entre Pogacar et Van Aert, l'intensité ne découlant plus que de l'énergie générale impulsée par la foule et par le rappel inconscient que c'était bien le Tour qui passait par là.

Mais grâce à cela, cette étape restera dans les mémoires, et beaucoup de coureurs voudront désormais la jouer, et il faudra donc la rejouer, en acceptant que les coureurs du classement général, quelles que soient les conditions, font partie du jeu.

Alors quand ?
Ça, par contre ... je suis moi-même tiraillé. Chaque année nuirait sans doute à l'impact émotionnel. Mais j'ai aussi du mal, désormais, à m'imaginer revivre cet interminable défilé de convenances sur les Champs.

[Shogun]

"Et puis il y a eu la rue Lepic !"

[John Locke]

J'en entends prétendre que cela casse le côté cérémonial et festif de la dernière étape, du défilé sur les Champs et la possibilité pour le public d'une forme de proximité.

Et la réalité, que les Champs ne permettront jamais :

https://x.com/dansla...1139367962?s=46

Je sais bien que c'est permis par le gel des temps que je conteste, mais qu'ils se contentent alors de supprimer les délais, pour permettre à ceux qui s'en foutent de finir 47ème ou 53ème du général de s'amuser s'ils le souhaitent, pendant que les autres font la course.

[beaunsantos]

Il ne faut pas trop de tours non plus car un tour de plus et van aert rattrapait la voiture balai!

[Soch-Aliens vs Predators]

Geler les temps avant la rue Lepic c'est surtout un gros risque de Lepic à glace.

[Cun's]

Et d'un retour aux instincts basiques...

[AndreAyew-FCSM]

Les sprinteurs étant de plus en plus maltraités par les parcours proposés sur le Tour, je pense qu'il faudrait alterner entre une arrivée classique sur les Champs pour eux, et l'année suivante un circuit punchy à Montmarte ou ailleurs dans Paris.

[ilan the best]

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Une super fonction mitochondriale pour expliquer tout ça?

[ilan the best]

Nonobstant cet aspect, l'étape d'hier a montré que, même s'ils partagent vraisemblablement les mêmes mitochondries, Pogacar et Vingegaard ne sont pas fait du même bois.

[Poteau de Pamic]

"Et puis il y a eu la rue Lepic !"

 

On bouffait du riz cantonnais 

[Baudry]

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Une super fonction mitochondriale pour expliquer tout ça?

 

Cet article de Bardot ne nous apprend pas grand chose.

Il est des vérités qui ne sortent jamais en interview. Dans les colonnes de L'Equipe (propriété du Groupe Amaury, faut-il le rappeler ?), devant les micros tendus, les langues sont généralement polies et prudentes.

Ce silence est assourdissant.

 

En coulisses, pourtant, ces mêmes langues se délient et évoquent de nouvelles méthodes de dopage, indétectables par les outils classiques (le passeport biologique et les contrôles sanguins). Comme au temps d'Armstrong, malheureusement, ces voix restent confinées à l’ombre. Personne n'osera parler publiquement.

Les coureurs actuels se taisent, tenus par le risque que cela comporterait pour leur carrière. Les anciens dont la voix pourrait porter sont recyclés dans le système, les directeurs sportifs sont soit complices soit silencieux. Et les journalistes sont trop contents d’avoir des accès, des confidences, une bonne place dans la caravane.

Tadej Pogacar n’est évidemment pas le seul coureur qui suscite des interrogations. Mais il est le symbole de ce cyclisme qu'on nous présente comme “moderne” ou "à la pointe", au niveau de performance sidérant, presque irréel.

Des démonstrations en montagne, des chronos où il surclasse les meilleurs rouleurs, un niveau de forme constant du 1er janvier au 31 décembre, une capacité de récupération qui défie les lois du corps humain, une aisance à passer d'un effort de type "Classique Ardennaise" à une course de 3 semaines… Faut-il être naïf pour y croire encore ?

Pendant ce temps, l'UCI s’attaque aux moteurs dans les vélos - une affaire qui a fait long feu à la fin de l’ère Sky - et se félicite de sa “lutte anti-dopage rigoureuse”. Mais les faits sont là : les performances explosent à nouveau, et les outils de contrôle n’ont pas suivi. Que gagnent-ils à préserver ce statu quo ? De la crédibilité ? Certainement pas. De l’audience ? Sûrement, quand on sait que les nouveaux consommateurs de ce sport n'ont pas connu les scandales de la fin des années 90 et des années 2000.
 

Ce cyclisme nouveau me dégoûte. Tout comme l'énorme business que ce sport est devenu : à coups de vélos à 15k€, de dernières lunettes à la mode, ...

 

Je n'arrive pas à m'expliquer les raisons pour lesquelles j'arrive encore à le suivre. Un peu comme le foot d'ailleurs.

[slow pulse boy]

Mes deux centimes sur le sujet : est-ce qu'on parle bien de dopage ? Qu'est-ce que le dopage ?

Avant d'interdire un produit il faut :

- Savoir qu'il existe ;

- Etre capable de le détecter.

Peut-être qu'en ce moment plusieurs coureurs, Pogacar et d'autres, sont chargés, mais avec une substance qu'on ne sait pas encore détecter et qui ne peut donc pas figurer dans la liste des produits interdits

[Baudry]

Évidemment qu'on parle là de dopage.

 

Sur les conditions d'une interdiction, tu fais fausse route.

Le dopage génétique et cellulaire fait par exemple partie des interdictions de l'UCI et de l'AMA (depuis le début des années 2000), pourtant sa détection n'est pas possible car elle soulève des problèmes d'ordres éthique et financier.

 

A l'inverse, quantités de produits dopants avérés sont autorisés. Je constate que certaines équipes s'engagent à ne pas les administrer à des coureurs engagés en course. D'autres non.

 

Pour le reste, je rejoins ton analyse. Mais cette "zone grise", que tu décris mais que tu ne qualifies pas, je ne peux l'accepter.

[Le pote au laid]

En attendant, on apprend que Vauquelin est plus à l'aise en vélo sur les pavés parisiens qu'à pieds dans des escaliers secs...