5083 réponses à ce sujet

[AndreAyew-FCSM]

Les frères Coen sont assez irréguliers je trouve, ils ont fait pas mal de film sympa sans plus, certaines purges (Avé César notamment) mais ils sont aussi capables de sortir de grands films. Je dois d'ailleurs avouer que les deux films que je préfère d'eux sont No Country for old men et Inside Llewyn Davis, deux films dramatiques, alors qu'ils sont avant tout reconnus pour leur registre comique.

[Poteau de Pamic]

Les frères Coen sont assez irréguliers je trouve, ils ont fait pas mal de film sympa sans plus, certaines purges (Avé César notamment) mais ils sont aussi capables de sortir de grands films. Je dois d'ailleurs avouer que les deux films que je préfère d'eux sont No Country for old men et Inside Llewyn Davis, deux films dramatiques, alors qu'ils sont avant tout reconnus pour leur registre comique.

 

No country est pour moi un chef d'œuvre tout comme the Big Lebowski. Rien que pour ça j'excuse volonté les quelques sorties de route

[Tool78]

J'aime beaucoup tes parallèles musicaux !

[chab]

Surjoué, c'est le côté parodique que je mentionne, oui c'est volontaire. Mais il sait être sobre aussi.

 

Pas drôle, ça c'est notre ressenti personnel, une question de goût (moi PULP me fait exploser de rire 25 fois, le mec qui revient d'Amsterdam, y a passé 2 ans, et à son retour le seul truc qu'il a à raconter c'est les Mc Do, la drogue et la bière dans les cinémas, je me pisse dessus).

Peut être que certains aiment les Tarantino en le prenant au premier degré, d'autres au second, et d'autres encore au 45e.

Perso ma culture cinématographique étant toute moisie (autant l'admettre) je pense que je loupe un paquet de références.

C'est peut être pour ça que j'accroche pas à tout d'ailleurs.

Ca pourrait expliquer le succès pas aussi général que tu ne le prétends, mais assez important tout de même.

 

Pour les dialogues, effectivement cette partie c'est un des dialoges les plus marquants que je connaisse, mais je l'aurait pas dit tout à fait comme ça, c'est surtout le décalage complet entre l'attitude des mecs, le fond des dialogues (mc do et la femme du patron), et le contexte (ils sont en train d'aller liquider des ados boutonneux ou même en train d'en ramener un à l'arrière). Et évidemment la forme qui fait que tout ça devient génial, parce que les phrases ont été travaillées au mot près pour subjuguer l'ensemble.

[Tool78]

 

Les frères Coen sont assez irréguliers je trouve, ils ont fait pas mal de film sympa sans plus, certaines purges (Avé César notamment) mais ils sont aussi capables de sortir de grands films. Je dois d'ailleurs avouer que les deux films que je préfère d'eux sont No Country for old men et Inside Llewyn Davis, deux films dramatiques, alors qu'ils sont avant tout reconnus pour leur registre comique.

 

No country est pour moi un chef d'œuvre tout comme the Big Lebowski. Rien que pour ça j'excuse volonté les quelques sorties de route

 

 

Ils sont incroyables. Les 2 que tu cites sont fabuleux. Carrière fantastique. Blood Simple, Burn after reading (que je trouve hilarant) et tant d'autres.

[Tool78]

 

Surjoué, c'est le côté parodique que je mentionne, oui c'est volontaire. Mais il sait être sobre aussi.

 

Pas drôle, ça c'est notre ressenti personnel, une question de goût (moi PULP me fait exploser de rire 25 fois, le mec qui revient d'Amsterdam, y a passé 2 ans, et à son retour le seul truc qu'il a à raconter c'est les Mc Do, la drogue et la bière dans les cinémas, je me pisse dessus).

Peut être que certains aiment les Tarantino en le prenant au premier degré, d'autres au second, et d'autres encore au 45e.

Perso ma culture cinématographique étant toute moisie (autant l'admettre) je pense que je loupe un paquet de références.

C'est peut être pour ça que j'accroche pas à tout d'ailleurs.

Ca pourrait expliquer le succès pas aussi général que tu ne le prétends, mais assez important tout de même.

 

Pour les dialogues, effectivement cette partie c'est un des dialoges les plus marquants que je connaisse, mais je l'aurait pas dit tout à fait comme ça, c'est surtout le décalage complet entre l'attitude des mecs, le fond des dialogues (mc do et la femme du patron), et le contexte (ils sont en train d'aller liquider des ados boutonneux ou même en train d'en ramener un à l'arrière). Et évidemment la forme qui fait que tout ça devient génial, parce que les phrases ont été travaillées au mot près pour subjuguer l'ensemble.

 

Mais trop ! PULP FICTION pour moi c'est le Graal. Y'a d'ailleurs plein de références auxquelles je pense souvent dans la vie de tous les jours. Tarantino épingle la bêtise du quotidien comme personne. Ses dialogues sont savoureux. Il créé des situations incongrues, décalées, drôles avec un savoir-faire dingue. Le dialogue sur le ''foot massage'' est à se pisser dessus. De même que ce qui suit, avec les mômes, quand Jules veut goûter le délicieux brevage et demande d'où vient le hamburger du mec. Quand Mia évoque les ''silences qui mettent mal à l'aise'', quand Vega parle sans le savoir de la femme de son dealer ''c'est celle qu'a plein de trous sur la gueule ?''. Ou quand Marsellus parle au personnage de Bruce Willis de la petite piqûre : ''l'amour-propre tu l'emmerdes !''. C'est un festival de répliques, de trouvailles,de situations cocasses, de personnages débiles : ''it's a chopper baby !''

 

ça y est j'ai envie de le revoir

[Shogun]

Surjoué, c'est le côté parodique que je mentionne, oui c'est volontaire. Mais il sait être sobre aussi.

Pas drôle, ça c'est notre ressenti personnel, une question de goût (moi PULP me fait exploser de rire 25 fois, le mec qui revient d'Amsterdam, y a passé 2 ans, et à son retour le seul truc qu'il a à raconter c'est les Mc Do, la drogue et la bière dans les cinémas, je me pisse dessus).

Peut être que certains aiment les Tarantino en le prenant au premier degré, d'autres au second, et d'autres encore au 45e.
Perso ma culture cinématographique étant toute moisie (autant l'admettre) je pense que je loupe un paquet de références.
C'est peut être pour ça que j'accroche pas à tout d'ailleurs.
Ca pourrait expliquer le succès pas aussi général que tu ne le prétends, mais assez important tout de même.

Pour les dialogues, effectivement cette partie c'est un des dialoges les plus marquants que je connaisse, mais je l'aurait pas dit tout à fait comme ça, c'est surtout le décalage complet entre l'attitude des mecs, le fond des dialogues (mc do et la femme du patron), et le contexte (ils sont en train d'aller liquider des ados boutonneux ou même en train d'en ramener un à l'arrière). Et évidemment la forme qui fait que tout ça devient génial, parce que les phrases ont été travaillées au mot près pour subjuguer l'ensemble.

Effectivement le dialogue des hamburgers est marrant, mais ce n'est rien à côté de Dennis Hopper qui "reçoit" les siciliens chez lui dans True Romance et qui décide d'envoyer le pâté pour son dernier tour de piste. Aussi fantastique que politiquement incorrecte.

No country for old man, si c'est bien celui que je pense et ce mec qui bute tout le monde avec un tube à air comprimé style abattage de bestiaux, il m'a fait ni chaud ni froid.

[AndreAyew-FCSM]

Vu Dune Partie 2 au cinéma hier.

Et comme je m'y attendais, c'est une nouvelle masterclass de Denis Villeneuve.

Si le scénario contient quelques petites longueurs et des développements de personnages un peu trop expédiés, on monte d'un cran par rapport au premier opus, avec le thème du fanatisme qui guide l'histoire.

Visuellement c'est juste dingue, avec une mise en scène soignée, des chorégraphies de combats de qualité, une photographie de Greg Fraser (qui avait déjà excellé sur Rogue One et The Batman notamment) époustouflante. Mais surtout un travail du son totalement abouti, tant sur la musique que sur les différents bruitages, on est immergé au sein de cet univers, c'est très rare de réussir une telle prouesse à ce niveau.

Je dois même reconnaître que Chalamet est excellent, alors que c'est un acteur avec lequel j'ai un peu de mal. Zendaya pareil, Walken parfait en empereur vieillissant. Néanmoins, Seydoux fait de la figuration, l'excellente Florence Pugh pareil, et Austin Butler est excellent en Harkonnen sanguinaire mais son personnage est rush à mort, c'est très dommage.

Les 30 dernières minutes sont à couper le souffle, avec des prouesses visuelles absolument dingues et un duel final qui tient toutes ses promesses. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas eu les frissons au cinéma, Villeneuve a réussi.

Dans un cinéma hollywoodien de plus en plus paresseux, avec des multitudes de remakes, films sans saveurs, le plus souvent bâclés, c'est une bouffée d'oxygène de voir des blockbusters d'auteur comme celui-ci, avec des thèmes matures et sans blagues à désamorcage (comme le font beaucoup trop souvent les films de super-héros notamment).

Denis Villeneuve est définitivement un très grand réalisateur.

[Tool78]

La zone d'intérêt : +++++

 

Immense film, extrêmement intelligent qui m'a bousculé, parfois ennuyé, mais a fini par tout emporter par sa subtilité. Il faut relire Johann Chapoutot pour comprendre à quel point ''la zone d'intéret'' parle moins du nazisme que de son héritage dans le monde du travail moderne. Dans n'importe quelle entreprise de France on utilise le même vocabulaire que dans l'Allemagne nazie : organisation, rendement, productivité, quotas. On remplit ses objectifs et on obéit à ses chefs. Comme les Nazis. Et si Jonathan Glazer (léger spoiler) termine son film par des agents de nettoyage dans le musée d'Auschwitz c'est tout simplement parce que, depuis la première minute, il nous parle précisément de ça : du capitalisme forcené, du rendement, de la productivité, de l'organisation du travail et de ce qui en découle : enrichissement, consommation (les scènes de repas gargantuesques) et bien-sûr propriété. Etre propriétaire d'une grande et belle maison, c'est de ça dont parle le film. Et c'est absolument génial. Pénible, ennuyeux parfois mais totalement génial.

 

Ames sensibles, s'abstenir.

 

[Tool78]

Drôle de film ! Le cinéma français est capable parfois de ce genre de production rafraichissante, audacieuse, à la fois couillue et originale. Ca s'inspire vaguement de choses que l'on connait dans le cinéma américain (difficile de ne pas penser à Shyalaman) mais je ne voudrais pas trop en dire.

 

en tout cas, je conseille même si je trouve les 30 dernières minutes discutables concernant 2 ou 3 ''événements'' scénaristiques.

 

VINCENT DOIT MOURIR : ***

 

[AndreAyew-FCSM]

Le pitch m'avait intrigué à l'époque de sa sortie, il faudra donc que j'essaye de le voir. C'est toujours rafraîchissant de voir des films français atypiques.

[luigikad]

Plus récemment j'ai adoré ''Acide'' (j'adore le cinéma SF/fantastique) et une copine me disait semaine dernière ''quoi ? T'as aimé cette daube ? Mais ça tient pas la route ! La pluie acide tombe sur les toits, les maisons, tout fond et les personnages se baladent en bagnole comme si de rien n'était ! Ils sont tous super cons ! Ils courent dans la boue !!'' et moi je suis resté con parce que j'ai vu le film, j'ai adoré, ça ne m'apas posé de problème, j'étais à fond dedans, alors que si je réfléchis :  je pense qu'elle a raison.

 

Que la pluie acide agisse plus rapidement sur un toit de maison arrosé en continu que sur des voitures en mouvement, moi ça ne m'a pas choqué plus que ça, d'ailleurs on voit que ça finit par fuir quand même assez rapidement. Par contre (attention spoil) effectivement les courses dans la boue et la débilité de la gamine qui pousse son père à courir dedans, pas terrible et pas assez travaillé ce personnage.
 

[Tool78]

Une bonne surprise ce film même si la crédibilité se discute. Tension permanente, suspense. On souffre avec eux :

 

[John Locke]

J'en avais entendu tellement de bien, de partout, que j'ai procrastiné de peur d'être déçu.

J'ai donc regardé "Past Lives" ce soir et j'en sors bouleversé, comme on me l'avait annoncé. La preuve, j'écris ici, ce que je ne fais pas nécessairement et instinctivement pour mes émotions cinéma.

L'histoire d'un amour d’enfance en Corée du Sud qui se transforme en une sorte de relation manquée qui s’étire sur près de trois décennies, tandis que la fille (interprétée par la merveilleuse Greta Lee) émigre aux États-Unis.
C'est un premier film, largement autobiographique, une poésie suspendue, mélancolique, déchirante.

Le cinema sait encore offrir de belles choses.