N'oublions pas - ou apprenez-le pour ceux qui l'ignorent - que l'IA aujourd'hui a un taux d'erreur de 5% ; ce qui est très supérieur à un seul individu même expert, mais inacceptable dans certaines circonstances où une somme d'individus atteint 99,9% de succès et c'est encore trop peu.
1 erreur sur 20 dans quelque chose d'aussi futile que le sport, je vote pour. Un avion sur 10 qui s'écrase (1 sur 20 au décollage, autant à l'atterrissage), je suis moins fan...
 
Vous allez me dire que l'IA va progresser et bientôt s'approcher de la perfection, des 100% de décisions justes ?
C'EST FAUX !
Pour commencer, "intelligence artificielle" est le nom de la fonctionnalité vendue aux utilisateurs finaux (vous, moi, des cadres dirigeants, etc.). Le terme informatique n'est plus "intelligence artificielle" mais "machine learning". On enseigne à des ordinateurs à penser comme des humains, donc.
Et donc pour enseigner il faut de bons professeurs. Derrière l'entraînement des machines, il faut des humains capables de dire aux ordinateurs quand la machine se trompe et pourquoi.
Or, dans un second temps, quand ces "professeurs" auront eux-mêmes utilisés l'IA (et ses 5% d'erreur tolérable) pour réussir leurs études, ils seront incapables de corriger les erreurs de la machine.
A ce moment-là, un avion sur dix s'écrasera ; mais comme on n'aura plus de kérosène pour les faire voler ce sera moins gênant.
 
Vous allez peut-être me dire que justement, puisque maintenant nous avons les moyens humains pour faire vraiment progresser les machines et les faire s'approcher de la perfection, c'est maintenant qu'il faut y aller !
Le raisonnement se tient, et c'est flippant...
 
Mais heureusement, le sujet c'est seulement le perfectionnement de la VAR, je vais donc me calmer et boire frais. Pas assez frais malheureusement.
Car on peut implanter dans une IA des règles pour influer sur ses décisions voire lui faire répondre "désolé, je ne peux pas répondre à votre question".
Aussi la FIFA, l'UEFA, la LPF, etc., peuvent faire implanter à l'insu des principaux intéressés des "règles" permettant de privilégier certaines équipes. De leurs côtés, clubs et sélections se doteront de l'IA pour détecter les situations les plus mal jugées et apprendront à leurs joueurs comment utiliser ces failles à leur avantage.
Assurément ce sera de moins en moins passionnant...
 
Je vais de ce pas me préparer une infusion tilleul-menthe, en sorbet