En fait, je crois que le problème vient du fait que la représentation des socios devrait être totalement séparée et indépendante de la direction de l'asso.Les fameux "statuts" derrière lesquels ils se retranchent ad nauseum à la moindre critique formulée, alors que ça n'a rien à voir avec la choucroute.Les documents sont dans mysocio.Quelqu'un connaît-il les statuts de sociochaux ? M. Triclot n'est pas président à vie. Y-a-t-il des élections prévues prochainement pour renouveler le bureau directeur ?
En l'état actuel des choses, il me paraît difficile de renouveler mon adhésion l'année prochaine.
Les statuts de l'association ne définissent en rien la conception philosophique que l'on se fait d'un mouvement socio au sein de la gouvernance du club, entre collusion avec la direction en place comme c'est le cas aujourd'hui, et indépendance totale, absolue et permanente comme c'est l'essence même et par nature d'un groupe de socios.
L'asso peut très bien être la petite main du club si c'est le souhait de ses adhérents.
La représentation des socios elle, se doit de garder son indépendance vis-à-vis de ça.
Avec le fonctionnement actuel, ce n'est juste pas possible. Et il n'y a, à mon sens, aucune volonté dans ce sens.
C'est juste.
Car là, sur la question de la fresque (qui n'est pas un détail), le discours consiste désormais à nous dire "qu'ON a trouvé un compromis qui convient à tout le monde" et, grosso modo, on est toujours pas content.
Mais y a pas de "ON", en réalité, et c'est bien le problème. Il y a Mathieu Triclot et c'est tout.
Et c'est bien ce que je reproche. "ON" n'est jamais tenu au courant de rien. Le président de l'association négocie en douce avec Calvez pour préserver l'égo de ce dernier, sans ne jamais prendre en compte la position des adhérents dont il a la charge, sur un sujet pourtant hautement symbolique.
Donc non, ce compromis ne convient pas à tout le monde, en fait. Moi, il ne me convient pas. Je suis adhérent, j'ai payé, et je réfute cette idée de compromis qui conviendrait à tous.
Il n'y a pas un quart de moitié de début de justification à céder, sur cette histoire de fresque, à quelconque caprice de Clément Calvez.
C'est de la folie de l'admettre, c'est de la folie d'y céder, et c'est encore pire d'avouer avoir négocié dans le dos des adhérents pour lui permettre d'avoir en grande partie gain de cause.
"On aurait pu tuer le projet mais j'ai décidé qu'il fallait mieux la politique du moindre mal".
Eh bien précisément, non, mieux valait tuer le projet et mourir avec ses idées que de faire carpette devant Clément Calvez, sauf si, bien sûr, on y trouve un intérêt personnel, plutôt que celui du club dont on prétend défendre l'intégrité.
Il est proprement hallucinant de lire que l'on admet que l'ego d'un dirigeant fraîchement débarqué puisse peser autant que 95 ans d'histoire auxquelles on tente de rendre hommage.
Et quand on parle de "contrepouvoir", ce n'est pas pour jouer aux révolutionnaires de salon, c'est justement dans un cas comme celui-ci que ça peut se matérialiser : alerter l'ensemble des adhérents de Sociochaux et plus largement les supporters de ce qui se trame, aurait généré une levée de boucliers générale et massive, et Calvez aurait fait marche arrière dans la journée parce que la perspective d'un mauvais quart d'heure pour lui à Bonal se serait vite fait sentir ; et ainsi, il n'y aurait jamais eu ce prétendu choix entre "tuer le projet" et "céder".
Mais pour cela, il faut se référer au classique "quand on veut, on peut". Clairement, la direction de Sociochaux ne veut pas. On le sait. Donc on nous parle comme le font les mauvais politiques qu'ils sont ou aspirent à être.
On n'est juste pas totalement demeurés, malheureusement pour eux.