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Emotions cinématographiques


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5449 réponses à ce sujet

#5401 slow pulse boy

slow pulse boy

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Posté 25 juin 2025 - 20:02

 

Télérama a également répondu à l'appel de Tool78 !
Et je suis assez étonné de retrouver 6 de mes films préférés dans leur top 100 : Johnny s'en va-t-en guerre, le dictateur, les lumières de la ville, the party, il était une fois en Amérique et le parrain 2.
Après Télérama reste Télérama, Godard est sur le podium et les comédies françaises brillent par leur absence.

https://www.telerama...a-2316-9283.php

Superbe top de Telerama

 

Mais qui a un certain snobisme, manque incroyablement de cinéma ''populaire'', et on le sait bien : Telerama ne connait rien au cinéma de genre.

J'ai trouvé très amusant l'exercice de poster son propre classement avec ses propres critères ; justement parce que ça nous affranchit de la dictature du bon goût. Au passage, je me fends la gueule en apprenant qu'ils ont défoncé La folie des grandeurs à sa sortie et font amende honorable 50 ans plus tard


When you're on the bottom
Crawl back to the top
Something pulls you up
And a voice says you can't stop
I was going to drown
Then I started swimming
I was going down
But now I started
Winning
Winning
Winning!
Winning!

 


#5402 Tool78

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Posté 25 juin 2025 - 20:06

 

 

Télérama a également répondu à l'appel de Tool78 !
Et je suis assez étonné de retrouver 6 de mes films préférés dans leur top 100 : Johnny s'en va-t-en guerre, le dictateur, les lumières de la ville, the party, il était une fois en Amérique et le parrain 2.
Après Télérama reste Télérama, Godard est sur le podium et les comédies françaises brillent par leur absence.

https://www.telerama...a-2316-9283.php

Superbe top de Telerama

 

Mais qui a un certain snobisme, manque incroyablement de cinéma ''populaire'', et on le sait bien : Telerama ne connait rien au cinéma de genre.

J'ai trouvé très amusant l'exercice de poster son propre classement avec ses propres critères ; justement parce que ça nous affranchit de la dictature du bon goût. Au passage, je me fends la gueule en apprenant qu'ils ont défoncé La folie des grandeurs à sa sortie et font amende honorable 50 ans plus tard

 

Ouais voilà exactement

 

Perso, je préfère 4 garçons plein d'avenir, Profs, Radiostars et Les 3 frères à toute la filmographie réunie de Fellini. Et ça me va très bien. 


« Les Hommes sont tous coupables Monsieur Mattéi ! Ils viennent au monde innocents mais ça ne dure pas ! Tous coupables »


#5403 John Locke

John Locke

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Posté 25 juin 2025 - 20:12

Je te conseille toutefois la lecture du formidable "La Bella confusione" paru ces dernières semaines, écrit par Francesco Piccolo (scénariste de Nani Moretti) qui raconte la rivalité fratricide entre Fellini et Visconti, notamment sur les tournages du "Guépard" et de "Huit et demi" qui avaient lieu en même temps (le livre s'ouvre avec cette anecdote formidable des deux qui contraignaient Claudia Cardinale, engagée sur les deux films, à changer de couleur de cheveux à chaque fois qu'elle rejoignait un tournage ou l'autre, juste pour faire chier le rival).
C'est une merveille pour tous les amoureux de cinéma, et il parle avec tellement d'intelligence de son métier et de son amour pour ce cinema, qu'il m'a fait ressentir "Huit et demi" totalement différemment.
"Hé camarade, si les jeux sont faits, au son des mascarades on pourra toujours se marrer !"

#5404 Tool78

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Posté 25 juin 2025 - 21:09

ah effectivement ! Ca se tente carrément

 

L'anecdote concernant Claudia Cardinale est terrible ah ah ah putain les mecs avaient un tel égo

 

j'ai globalement un ''souci'' avec le cinéma italien, disons, d'après guerre, pour prendre une large période. Sans que je puisse l'expliquer rationnellement. Comme à peu près tous les cinéphiles, j'ai vu les Fellini, Rosselini, Visconti, Antonioni , De Sica...

 

... et je reste globalement autant de marbre devant ''8 1/2'', ''la dolce vita'', ''l'avventura'', ''l'éclipse'' , ''le guépard'' que devant ''Stromboli'' ou ''voyage en Italie''. 

 

Les exceptions me concernant vont se loger du côté de certains Ettore Scola et Pasolini même si, pour ce dernier, je m'ennuie souvent, je ressens une sorte de fascination.

 

Les choses sont très différentes pour Bertolucci dont le cinéma est plus accessible mais surtout pour Sergio Leone, évidemment dans un style incomparable avec ce qui précède. Ce dernier faisant sans doute partie des 10 metteurs en scène que j'aime le plus au Monde. 

 

Autre exception italienne pour moi : ''l'incompris'' de Luigi Comencini. Pur chef d'oeuvre que je trouve bouleversant.


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#5405 PtiFranck

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Posté 25 juin 2025 - 22:34

J'ai lu attentivement vos contributions il me semble que ce film n'a jamais été mentionné, je veux parler de " la 25 ème heure", film d'Henri Verneuil avec Anthony Quinn.
C'est de loin mon favori, celui qui ma le plus marqué notamment sa scène finale.
Je vous laisse le soin de le découvrir sans vous en donner le moindre détail auparavant.
Merci d'avoir initié ce sujet, c'est juste super intéressant de lire chacun des messages, j'ai mis Netflix et consorts de côté pur découvrir certaines de vos recommandations et ma foi je m'en porte bien mieux.

#5406 Tool78

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Posté 26 juin 2025 - 07:55

La 25eme heure qui est un film tellement impactant et reconnu que le chef d'oeuvre de Spike Lee portant le même nom est sorti en France sous cette appellation mais a fini par être renommé ''24 heures avant la nuit'' pour ne pas entrer en collision avec le Verneuil

 

Verneuil qui est, pour moi, l'un des plus grands cinéastes de l'histoire du cinéma, tous pays confondus, toutes époques confondues.

 

Ce mec a été méprisé par une partie de la presse et (surtout) par une partie des cinéastes français qui ne voyaient en lui qu'on bon ''faiseur'' alors qu'il vaut tellement plus que ça. Il a eu la malchance de bosser à l'époque de l'explosion de la Nouvelle Vague et surtout d'être dans l'ombre du grand Melville. Essayer d'exister professionnellement quand le Monde entier acclame les Chabrol, Godard, Truffaut et que les fans de polars ne jurent que par Melville,c'était compliqué.

 

Et pourtant, aujourd'hui, sa carrière vaut à mes yeux celle de Melville. Sans problème. Verneuil est allé faire tous les genres, le drame, la comédie, le polar, le film d'action, le film politique et engagé et il ne s'est presque jamais planté. 

 

Rendez vous compte que ce mec a réalisé, en plus de la 25eme heure que tu cites, des chefs d'oeuvre absolus comme Un singe en Hiver, Le clan des siciliens, I comme Icare, Mélodie en sous-sol, 100 000 dollars au soleil, ou 1000 milliards de dollars.

Une folie totale


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#5407 John Locke

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Posté 26 juin 2025 - 08:13

Et "Peur sur la ville" qui est l'un de mes premiers traumatismes cinématographiques d'enfance.

Concernant le cinema italien (classique, en tout cas), je suis assez d'accord avec toi, j'y suis plutôt hermétique.
J'ai le souvenir d'avoir traversé l'enfer devant "The Passenger" tant je me suis emmerdé. A côté de moi, un pote pourtant pas snob pour un sou, en est ressorti fasciné. Je ne comprends toujours pas.
Mais le bouquin de Piccolo est tellement intelligent, sensible et amoureux qu'il offre de merveilleuses clés de compréhension, en tout cas sur le cinema de Fellini et Visconti, et il se lit de toute façon avec bonheur, que l'on aime ce cinéma ou non.
"Hé camarade, si les jeux sont faits, au son des mascarades on pourra toujours se marrer !"

#5408 Le pote au laid

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Posté 26 juin 2025 - 09:29

Et "Peur sur la ville" qui est l'un de mes premiers traumatismes cinématographiques d'enfance.


Minos et son strabisme divergent hante encore tes nuits ?
Je l'ai revu récemment. Ça a pris un petit coup de vieux mais même après tant de rediffusions, on reste encore scotché jusqu'au bout.
A inscrire sur ma pierre tombale: Supporter du FCSM et keuf, ci-git PauL, l'homme qui aimait les sacerdoces...

#5409 John Locke

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Posté 26 juin 2025 - 09:52

Le moment où l'on découvre en gros plan son visage sans les lunettes me fait encore froid dans le dos.
Mais je crois que la seule scène d'ouverture, absolument magistrale, suffisait déjà à me saisir.
"Hé camarade, si les jeux sont faits, au son des mascarades on pourra toujours se marrer !"

#5410 Tool78

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Posté 26 juin 2025 - 17:06

rien à voir mais je vais tenter le film ''mercato'' sur le foot et le monde des agents, 

 

parait que c'est bien .... on verra .... 


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#5411 Le_Retour_Du_Roi

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Posté 26 juin 2025 - 20:23

Et "Peur sur la ville" qui est l'un de mes premiers traumatismes cinématographiques d'enfance.

Concernant le cinema italien (classique, en tout cas), je suis assez d'accord avec toi, j'y suis plutôt hermétique.
J'ai le souvenir d'avoir traversé l'enfer devant "The Passenger" tant je me suis emmerdé. A côté de moi, un pote pourtant pas snob pour un sou, en est ressorti fasciné. Je ne comprends toujours pas.
Mais le bouquin de Piccolo est tellement intelligent, sensible et amoureux qu'il offre de merveilleuses clés de compréhension, en tout cas sur le cinema de Fellini et Visconti, et il se lit de toute façon avec bonheur, que l'on aime ce cinéma ou non.

 

Je te conseille "le Pigeon" (1958) ou un peu en dessous "le fanfaron" de Dino Risi film de psycopathe à 100 à l'heure avec Victorio Gassman ou encore La Ciociara avec la magnifique Sophia Loren, ou encore "Rome ville ouverte", "une journée particulière", "divorce à l'italienne" ...

 

Le cinéma italien est merveilleux. 


« Je me répétais avant le match qu’il était fait de chair et d’os, comme tout le monde. Mais j’avais tort. » Tarcisio Burgnich défenseur italien au sujet de Pelé.

Commentateurs du match : Malcolm Allison: "Comment est-ce qu’on écrit Pelé ?" Pat Crerand : "Facile : D-I-E-U." 


#5412 AndreAyew-FCSM

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Posté 09 juillet 2025 - 22:17

Petit retour sur les films vus au ciné ces dernières semaines :

 

-Mission Impossible : The Final Reckoning :

 

J'aime beaucoup la saga, à part le 2ème opus qui reste néanmoins un nanar pas désagréable à regarder quand on le considère comme tel, et particulièrement les films de Christopher McQuarrie (Fallout figurait d'ailleurs dans mon top 100). Dead Reckoning posait des bases solides, avec l'Entité comme antagoniste puissante, Gabriel suffisamment mystérieux et lié au passé d'Ethan Hunt pour donner envie de le revoir dans la suite, l'ajout de Grace très rafraichissant par rapport à des Benji et surtout Luther plutôt sur la fin. Hélas, beaucoup de d'éléments du film de 2023 sont totalement bâclés ou même ignorés dans cette suite.

 

Alors, dans l'ensemble, le film reste divertissant, avec un Tom Cruise toujours aussi charismatique et impliqué, mais il y a un souci avec le rythme. Beaucoup trop de scènes où les personnages expliquent, "surexpliquent" même, ce qu'on voit à l'écran et des détails insignifiants. Les scènes au QG du gouvernement sont trop longues et alourdissent justement la fluidité du récit et de l'action. Les personnages sont mal écrits, entre Grace qui passe au troisième plan alors qu'elle avait un rôle majeur dans Dead Reckoning, le personnage de Shea Whigham bénéficie d'un retcon ridicule avec les autres films. Le pire reste Gabriel, qui disparait au bout de 30min avant de revenir pour les 30 dernières, tandis que l'événement du passé qui le lie à Ethan est complètement oublié dans ce film, c'est incompréhensible...

 

Malgré tout, la cascade majeure avec les avions est incroyable (le making-of vaut le coup d'œil), la scène sous-marine fonctionne et Hayley Atwell a des atouts que McQuarrie n'a pas manqué de filmer de près.

 

Un 5.5/10 plutôt décevant. 

 

Maintenant, la fin étant assez ouverte, la porte reste ouverte pour une éventuelle suite. Je pense que la saga a suffisamment vécu et Cruise aura 65/70 ans si un nouvel opus voyait le jour donc ça commence à devenir de plus en plus peu probable de l'imaginer faire autant que ce qu'il faisait jusque-là (sachant qu'il a déjà pris un coup de vieux dans Dead Reckoning et surtout The Final Reckoning). Quant à un reboot ou une suite sans Cruise, c'est hors de question, Mission Impossible c'est Tom Cruise, ça n'aurait aucun sens de continuer sans lui.

 

F1 :

 

Pas grand chose à dire, si ce n'est que Brad Pitt reste une des dernières icônes du cinéma, que Kosinski n'apporte pas grand chose par rapport à une retransmission TV d'une course, et qu'il y a beaucoup de facilités scénaristiques pour faire avancer un film un peu trop long. Pas mal, mais Rush et Le Mans 66 m'ont bien plus conquis.

 

6/10 

 

- The Life of Chuck :

 

Je n'avais vu passer, et lu, que des avis dithyrambiques à son sujet, je m'attendais donc à voir quelque chose de marquant. Finalement, le film est bien, voire très bien, mais je n'ai pas été aussi touché que je l'avais imaginé avant d'aller le voir.

 

On est sur un feel good movie, qui nous invite à profiter de chaque moment de notre vie car la fin est inévitable et que "le plus dur, c'est l'attente". J'ai particulièrement apprécié la partie sur l'enfance du dénommé Chuck, un peu moins celle qui ouvre le film, même si elle pose les bases de ce qu'on va voir ensuite et que Ejiofor et Gillian sont très convaincants. La mise en scène est soignée, avec une photographie assez lumineuse, les acteurs sont tous bons, ce qui fait que tout cela est très digeste, on passe un bon moment. Les scènes musicales sont les plus abouties, tant dans ce qu'elles racontent que dans l'énergie qui y est déployée, en particulier celle avec le très bon Tom Hiddleston (trop peu exploité dans ce film, c'est dommage).

 

Il m'a simplement manqué un supplément d'âme, peut-être un peu plus de dureté sur certaines scènes, car l'ensemble est assez lisible et optimiste (la mort de certains membres de la famille de Chuck par exemple, c'est assez vite éludé, c'est dommage). Je ne comprends pas l'omniprésence du narrateur, qui se contente de raconter ce qu'on voit à l'image, ça alourdit le film pour un apport totalement dispensable.

 

Cependant, les quelques défauts ne rendent pas l'œuvre mauvaise, bien au contraire, c'est un film à voir si vous le pouvez car c'est très agréable sur la forme, sans pour autant manquer de fond. 7/10

 

-Ballerina :

 

Pas facile de passer derrière John Wick et Keanu Reeves. Pourtant, je trouve le pari plutôt réussi, sans être flamboyant non plus.

 

Le point fort c'est Ana de Armas, dont le talent et le charisme entrevu dans No Time To Die illuminent le film. C'est d'autant plus dommage que les scénaristes (ou producteurs ?) se soient sentis obligés de mettre autant Reeves à l'écran. Hormis sa première scène, qui s'intégrait bien au récit et permettait de connecter Ballerina avec le reste de la saga, sa présence dans l'acte final est simplement là pour faire venir du monde en salles. Les reshoots ont très probablement donné plus d'important au Baba Yaga qu'il n'en avait dans la version initiale du scénario.

 

Sinon c'est un film John Wick quoi. La musique, les néons, les chorégraphies de combat abouties, on est sur une recette connue mais efficace. Cette saga a un côté jeux vidéos qui me plait beaucoup, avec des vagues d'ennemis, des hommes de main avant l'affrontement contre le boss de fin. Ces films s'assument pour ce qu'ils sont : des films d'action purs et durs, rien de plus, là où certaines licences ne peuvent s'empêcher d'établir un propos politique/sociétal de manière forcée.

 

Un bon divertissement, sans parvenir à vraiment renouveler la licence et le genre, mais le cahier des charges est respecté. 6/10

 

-28 ans plus tard :

 

Je n'ai pas encore vu "28 jours plus tard" donc je n'étais pas familier avec l'univers du film, mais j'aime bien Danny Boyle, réalisateur finalement assez sous-coté dans la mesure où il est rarement cité parmi les réalisateurs les plus connus du siècle, alors que Steve Jobs, 127 heures, Slumdog Millionaire, Yesterday c'est très bien (Sunshine est sur ma liste car j'en ai entendu beaucoup de positif). Le verdict ? Ca m'embête car, hormis l'argument Boyle, le trailer m'avait conquis et au final c'est assez oubliable malheureusement.

 

Pour ce qui est du positif, je dois reconnaitre une certaine poésie sur certaines scènes (notamment lorsque Fiennes arrive dans le film), une bonne gestion du rythme

et également une retenue dans le gore et les jumpscares puisqu'il n'y a pas d'excès à ce niveau, comme peuvent le faire les films d'horreur.

 

Pour ce qui est du négatif, l'intrigue est peu emballante, il n'y a pas de fulgurances, de scènes qui nous tiennent en haleine pendant plus de 5min. La maladie d'un personnage clé aurait mérité une conclusion moins abrupte, tandis qu'un groupe de militaires apparait d'un coup au milieu de l'intrigue sans que ce soit justifié et utile, je n'ai pas compris ce qu'a voulu faire Alex Garland (réalisateur des très bons Ex Machina et Civil War, scénariste sur ce film). 

 

A voir ce qu'apporte la deuxième partie, en espérant voir beaucoup plus Ralph Fiennes, dont le personnage reste assez mystérieux, et j'ai par ailleurs de la curiosité quant au groupe de survivants qui apparait lors de la dernière scène (avec le cliffhanger qui en découle).

 

6/10 (sans Fiennes ça faisait plus 5 ou 5.5)



#5413 Seb le lionceau

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Posté 04 août 2025 - 21:28

Dominique Collignon-Maurin nous a quitté. Son nom ne vous dit peut-être rien mais il s'agit d'un comédien de doublage dont la voix vous est certainement familière.

 

Il était notamment la voix française de Nicolas Cage, entre autres.

 

Encore une voix qui s'éteint

 

https://www.allocine...1000157946.html

 

https://www.francein...rt_7417918.html


There can be only one

#5414 AndreAyew-FCSM

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Posté 04 août 2025 - 21:38

Il restera à jamais la voix française de Luke Skywalker dans la trilogie originale, avant d'être remplacé par le tout aussi excellent Bernard Lanneau (VF de Costner et Keaton notamment) dans la postlogie.

Le temps passe et la mort n'épargne personne, donc c'est malheureusement logique de voir de plus en plus de voix françaises cultes nous quitter, mais c'est toujours triste de perdre une voix familière.

#5415 Le_Retour_Du_Roi

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Posté 15 août 2025 - 14:47

Erreur de Topic


« Je me répétais avant le match qu’il était fait de chair et d’os, comme tout le monde. Mais j’avais tort. » Tarcisio Burgnich défenseur italien au sujet de Pelé.

Commentateurs du match : Malcolm Allison: "Comment est-ce qu’on écrit Pelé ?" Pat Crerand : "Facile : D-I-E-U." 


#5416 AndreAyew-FCSM

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Posté 15 août 2025 - 14:52

C'est une série, pas un film.

#5417 Le_Retour_Du_Roi

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Posté 15 août 2025 - 15:26

J'avais pas vu qu'il y avait un topic dédié "séries". Je vais mettre mon post au bon endroit du coup.


« Je me répétais avant le match qu’il était fait de chair et d’os, comme tout le monde. Mais j’avais tort. » Tarcisio Burgnich défenseur italien au sujet de Pelé.

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#5418 Tool78

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Posté 25 septembre 2025 - 20:23

Une bataille après l'autre : 4/5

 

Dire que Paul Thomas Anderson est un cinéaste de génie, l'un des réalisateurs les plus doués et excitants du 21eme siècle revient à enfoncer une porte ouverte. Tout cela, on le sait déjà.

 

Indiquer qu'il arrive encore et toujours à se renouveler, film après film, est encore une évidence. Et ce n'est pas le bizarroïde ''Une bataille après l'autre'' qui va changer cela.

 

En général, quand je vois un film au ciné et que je viens ici en écrire quelques mots, je ne calcule rien. Je me connecte et je tapote sur mon clavier ce qui me vient à l'esprit. Mais là, après avoir vu ça, impossible d'écrire instinctivement tant le film est bourré de scènes décalées, absurdes, géniales. Paul Thomas Anderson est un sacré loustic avec, à n'en pas douter, un humour corrosif qui va laisser à quai bon nombre de spectateurs !

 

Tout n'est pas réussi, loin de là, mais ''une bataille après l'autre'' est une véritable bénédiction pour tout cinéphile un peu blasé qui en aurait ras le bol de voir les multiplex gavés de comédies romantiques insipides et de films de super-héros. Quel film ! Quelle inventivité ! Il ne s'écoule pas une minute sans qu'une idée folle ne nous saute à la gueule. On oscille constamment entre un humour succulent - que Tarantino & les frères Coen ne renieraient pas - et des scènes plus profondes.

 

Le personnage interprété par l'excellent DiCaprio m'a rappelé le De Niro de Jackie Brown. ''Une bataille après l'autre'' compte une ribambelle de personnages secondaires tous plus ravagés les uns que les autres. C'est un feu d'artifice. Et la mise en scène, évidemment, est d'une inventivité dingue. Très impressionnante.

 

J'ai malheureusement du voir le film en VF (qui est acceptable) et cela n'a donc pas gâché mon plaisir.

 

Maintenant que j'ai écrit tout ça, est-ce que je le conseillerais ? Oui, à n'en pas douter, mais en prévenant ceux qui iront le voir. Ca dure plus de 2h40, c'est grandiloquent, construit sur des sables mouvants. On frôle sans arrêt le ridicule. Certaines scènes sont poussées à l'extrême, à tel point qu'on peut presque parler de film burlesque !

 

C'est un OVNI, comme le génial Licorice Pizza, mais ça renvoie clairement au Paul Thomas Anderson des années ''Punch Drunk Love''. On sait que le bonhomme a un goût certain pour l'humour très, très, très décalé. Ici, on est servi ! J'ai d'ailleurs adoré le fait qu'au bout de 2h de film, je n'avais toujours pas saisi ce que j'étais en train de voir !!! Un film d'action, de révolte, engagé, tragi-comique, absurde, mettant en avant des personnages à moitié neuneus où jaillit à chaque instant des moments de beauté foudroyants, de l'émotion, du suspense, des poursuites, des règlements de compte, une critique sociale. Bref tout cela à la fois. Un cocktail explosif !

 

Un film passionnant, fascinant, un peu dingo. Probable que si 4 ou 5 personnes vont le voir ensemble puis en débattent à la sortie autour d'un bon verre, personne n'ait vu le même film ! Certaines scènes peuvent être prises au 1ere comme au 2eme degré. Ca démarre d'ailleurs très fort, vous verrez, avec le personnage de Sean Penn qui est absolument cintré ! Mais je n'en dis pas plus.

 

Plus qu'un film, une vraie expérience de cinéma. Qui déplaira à plein de monde, sans doute. Mais tentez votre chance ! Ca vaut le coup.

 


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#5419 AndreAyew-FCSM

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Posté 25 septembre 2025 - 20:35

J'avais été moyemment convaincu par la BA, alors que j'adore DiCaprio et que j'apprécie PTA et Benicio Del Toro, donc j'attendais de voir ce qu'en disaient un peu les critiques pour me décider. Et ces dernières étant dithyrambiques, il faudra que j'aille le voir sur grand écran.

Pour la VF, je dois reconnaître que DiCaprio fait partie des rares acteurs que j'ai du mal à entendre hors VF tant j'ai grandi avec la voix de Damien Witecka depuis Titanic. Il y a une véritable osmose entre les deux, c'est bluffant.

#5420 GRIFFEDULION

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Posté 26 septembre 2025 - 05:52

Très beau récit Tool78, tu m'as convaincu d'aller le voir.
"Baisser les bras dans une compétition sous prétexte qu'on ne peut terminer premier est incompatible avec l'esprit du sport."
Eric Tabarly

#5421 Tool78

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Posté 26 septembre 2025 - 11:44

J'avais été moyemment convaincu par la BA, alors que j'adore DiCaprio et que j'apprécie PTA et Benicio Del Toro, donc j'attendais de voir ce qu'en disaient un peu les critiques pour me décider. Et ces dernières étant dithyrambiques, il faudra que j'aille le voir sur grand écran.

Pour la VF, je dois reconnaître que DiCaprio fait partie des rares acteurs que j'ai du mal à entendre hors VF tant j'ai grandi avec la voix de Damien Witecka depuis Titanic. Il y a une véritable osmose entre les deux, c'est bluffant.

 

 

Faut pas du tout se fier à la B.A qui est construite par des gens en charge du marketing du film quand PT Anderson, lui, est un pur artiste, assez radical d'ailleurs.

 

Franchement, ça ne reflète pas du tout le film.

 

Par contre clairement, sans l'ombre d'un doute, si tu n'as pas aimé Licorice Pizza, Punch Drunk Love, Magnolia, Phantom Thread ou Inherent Vice, n'y vas pas ! C'est beaucoup plus accessible que ''the master'' ou ''phantom thread'' mais ça reste du PTA. 

 

Le seul truc ''grand public'' du film finalement c'est son humour, son côté barjot, son côté Tarantino aussi (difficile de ne pas penser à Kill Bill lors de certaines scènes) mais, sinon, ça reste un film qui part dans tous les sens, a une liberté de ton totale, navigue entre plusieurs personnages, change en permanence de ton, passe d'un truc très sérieux, presque ''engagé'' à un délire burlesque, c'est presque destabilisant de voir à quel point PTA est totalement libre.

 

Par certains côtés le film me rappelle la drôlerie des frères Coen ou de Scorsese dans ''le loup de wall street'' mais je pense que le cinéma des Coen comme celui de Scorsese est vachement plus ''sage'' (dans la conception du scénario) et accessible que PT Anderson. Il a vraiment son monde à lui. Il se fout royalement que son film ne se situe pas dans un genre particulier. C'est une comédie, un film d'action, un film à suspense, un film militaire, un film engagé et en même temps ce n'est rien de tout ça, c'est du PTA. C'est une expérience de cinéma. 

 

Comme à peu près tous ses films précédents smile.png Certains étaient globalement très accessibles avec un scénario et une mise en scène qui tiraient du côté des classiques (there will be blood), d'autres au contraire étaient incroyablement barrés (sans doute que The Master est son oeuvre la plus difficile d'accès), là je dirais qu'on est entre les deux. Que beaucoup de spectateurs vont sortir de là en détestant parce que ça ne correspond que très peu aux ''codes'' habituels du 7eme art même si la toute fin du film, dont je ne dirai évidemment rien, est étonnamment simple et sage.


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Posté 09 octobre 2025 - 22:09

J'ai enfin vu Une Bataille Après L'Autre. C'était très bien.

Je l'ai vu il y a maintenant trois jours, donc j'ai eu le temps de le "digérer" un peu et je dois dire qu'il n'y a pas de temps faible, le rythme est géré à merveille. Je vais spoiler dans ma petite critique, donc ne lisez pas la suite si vous ne l'avez pas encore vu.

À mes yeux, c'est tout le passage avec DiCaprio, qui galère à recharger son téléphone, et Del Toro, en gérant d'un réseau d'immigrés clandestins, qui est le moment le plus drôle et savoureux du film. Il y a un côté frères Coen dans toute cette scène.

La distribution est top, DiCaprio, comme toujours, est impeccable, Sean Penn va probablement avoir sa nomination aux Oscars (et ce sera mérité) et même Del Toro est excellent alors qu'il apparaît finalement peu à l'écran. Mention spéciale à Teyana Taylor, que je découvrais avec ce film et qui s'avère très charismatique dans le rôle de Perfidia.

Visuellement, c'est très propre, carré et la photographie est très belle, notamment lors des scènes de nuit/crépuscule. PTA sait vraiment bien s'entourer sur ce point, j'ai toujours apprécié la beauté de l'image qu'il nous propose à chaque fois. Quant à la mise en scène, le tour de force réside essentiellement dans la course poursuite finale, avec cette route "toboggan" qui la rend la séquence unique en son genre.

L'histoire, elle, est bien écrite, sans tomber dans un manichéisme maladroit mais en appuyant quand même sur les dérives extrémistes des suprémacistes blancs et des antifas, même si on note que PTA semble assez clair sur la domination de l'individualisme. Chacun veut sauver sa peau au final, quitte à balancer leur camarade, voire même le liquider directement. Quand on voit la manière dont Trump conduit sa politique et surtout sa capacité à souffler sur les braises, on se dit que ce film (ou Civil War pour prendre un autre exemple récent) n'est pas si extrême que ça hélas.

J'ai quand même retenu quelques facilités scénaristiques dommageables, surtout sur la séquence de course poursuite.
On a la fille qui conduit merveilleusement et fait preuve d'un sang-froid digne de Jason Bourne ou Ethan Hunt.
Le suprémaciste retrouve d'ailleurs sa trace avec beaucoup de chance, étant donné qu'il poursuivait surtout Sean Penn à la base. Ce dernier, d'ailleurs, qui survit à un tir de pompe à bout portant, un carambolage et plusieurs passées la tête à l'envers dans sa voiture. Il a un côté T800 en décalage avec l'aspect "réaliste" du film.
Le perso non-binaire qui balance sa pote très facilement alors qu'iel semblait impassible lors de son interrogatoire.
DiCaprio tire sur un groupe de militaires avec son fusil, ils répliquent logiquement pour au final ne plus s'en préoccuper du tout. Tout est fait pour qu'il n'y ait que trois voitures dans tout le désert.

C'est pour tous ces petits défauts que je trouve le dernier acte un peu plus brouillon, c'est vraiment tout ce qui amène à ce partie qui est la partie la plus solide du film.

Je suis content de voir qu'il réalise un box office relativement solide en France et va passer le million de spectateurs la semaine prochaine. Il y a encore de la place pour les bons films chez nous, Damien Chazelle peut en témoigner (seul pays où le chef d'œuvre Babylon n'a pas été un flop).

En ce qui me concerne je lui donne un très bon 8/10

 


J'en profite d'ailleurs pour donner un court avis sur 3 films vus en août/septembre au ciné :

 

 

  • Superman : 6/10

Un divertissement sympathique, respectueux du personnage et avec des bons premiers pas de David Corenswet dans le rôle titre. James Gunn prouve par ailleurs une nouvelle fois qu'il sait utiliser sa caméra, nous offrant une réalisation dynamique, bien supérieure à la plupart des films du genre.

Je regrette néanmoins un affrontement final qui manque de dramaturgie et de peps, ainsi qu'un manque de mythification du personnage (là où Zack Snyder brillait sur Man of Steel).

C'est bien, mais ça aurait pu être encore mieux.

 

 

  • Les 4 Fantastiques : 6/10

Comme Superman, on passe un moment plutôt agréable mais on sort presque frustrés de la séance.

La force du film est la direction artistique, avec cet aspect rétro-futuriste unique dans le Marvel Cinematic Universe, il y a un vrai effort fait à ce niveau qui est à saluer alors que les films de super-héros ont de plus en plus de mal à proposer du neuf et à captiver les foules. Mais même là, ils auraient pu pousser le délire encore plus loin, notamment dans les effets de montage et de mise en scène.

C'est dommage que l'histoire soit un peu bâclée, notamment avec un Galactus mis en échec trop facilement alors que c'est l'un des antagonistes les plus puissants du MCU sur le papier, et également qu'on prend le film avec l'équipe des 4F déjà formée, on a donc du mal à créer du lien eux.

Enfin, je dois dire que le travail de l'excellent Michael Giacchino sur la bande originale est magistral. Probablement l'une des meilleures BO parmi tous les films de super-héros. Il avait déjà fait du très bon travail sur Doctor Strange, mais là c'est encore un cran au-dessus. J'en profite d'ailleurs pour rappeler que la musique de Rogue One n'a rien à envier aux grandes heures de John Williams selon moi.

PS :  Vanessa Kirby est toujours aussi magnifique.

 

 

  • Pris au Piège : 5/10

Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film. Butler est toujours aussi talentueux et charismatique, le duo Liev Schreiber-Vince D'Onofrio est amusant, mais sinon l'intrigue est prévisible, la mise en scène banale et la conclusion décevante. Un Aronofsky faiblard, dans la lignée de son The Whale très surcoté.



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Posté 17 octobre 2025 - 08:12

je pose ici quelques notes et critiques de films vus ces dernières semaines :

 

Le Panache : 3/5

 

Les films qui se déroulent dans des collèges avec des profs dissidents, on en a vu tellement que, forcément, j'allais le voir sans passion. Et on s'est bien pris au jeu. José Garcia a un capital-sympathie énorme. Aure Atika est remarquable dans le rôle de la mère étouffante qui couve son fils jusqu'à le pousser à bout. La p'tite critique bienvenue sur les institutions catholiques privées a achevé de me séduire. Il n'en reste pas moins que c'est un film français typique de notre siècle. il coche absolument toutes les cases du ''progressisme''. Une jolie petite recette renouvelée de film en film. Mais ça ne m'a pas plus gêné que ça. J'ai beaucoup aimé. Bémol et léger spoiler : la fin repompée sur ''le cercle des poètes disparus'', on aurait pu éviter.

 

Les Linceuls : 1/5

 

Bon ... étant donné que j'aime Cronenberg à la folie ... enfin, disons plutôt que j'ai aimé le cinéma de Cronenberg à la folie, ça me fait mal au bide de voir ça. Premier constat, et en ce qui me concerne ça ne remonte pas à ce film, je trouve que Cronenberg a complètement perdu le sens du rythme. Il n'arrive plus à installer un ''climax''. Il n'arrive plus à écrire des dialogues mystérieux ou inquiétants. Il n'arrive plus à créer des scènes fascinantes. Je me rappelle la 1ere fois que j'ai vu Dead Zone, eXistenz, Videodrome, Chromosome3, La mouche, Crash ou History of violence ... en quelques secondes j'étais happé par l'Histoire comme James Woods était happé par sa télévision ou Jeff Goldblum obsédé par ses expériences. C'était incroyable d'inventivité. De maîtrise. Chaque minute était là, en place, et servait le scénario.

 

Ici, avec ''Les linceuls'', on est en plein naufrage. Ca ressemble à une mauvaise série Z. Cronenberg, sans doute conscient du désastre, injecte donc de l'humour, ou en tout cas, un semblant d'ironie dans ce scénario d'une rare lourdeur qui, on le sait, lui est très personnel. Il avait déjà fait la même chose dans son nullissime ''les crimes du futur''. Je l'avais vu en salle et j'avais été terrifié du vide intersidéral à l'écran. Ici, au moins, je n'ai pas payé de place de ciné. J'ai attendu sa sortie en DVD.

 

J'espérais retrouver le Cronenberg des années 70 à 90. C'est sans doute de ma faute. J'attends encore de lui des choses géniales et je ne devrais pas. La déception n'en est que plus douloureuse.

 

F1 le film : 0/5

 

J'en ai vu des films ridicules .... mais là, chapeau ! Ils ont fait fort. Comment écrire cela sans être insultant .... difficile .... disons qu'il ne se passe pas une seule minute sans qu'il y ait une totale aberration scénaristique, un rebondissement grotesque, une scène absolument pas réaliste, un dialogue qui n'a aucune crédibilité. Le summum reste cette idée saugrenue de faire croire que la Formule 1 est un endroit où un senior peut débarquer avec un dossier médical catastrophique, le cacher à tout le monde, se foutre au volant d'une bagnole et détruire tout ce qui lui plait.

 

En plus, malgré 1 qualité et 1 seule (les scènes de course permettent de ressentir la vitesse) ''F1'' tombe dans tous les pires clichés, à l'image de cette pauvre relation amoureuse qu'on voit venir à des kilomètres. Il y avait dans les divertissements des années 80-90, de Top Gun à Jours de Tonnerre, une malice, un charme, sans doute aussi parfois une bonne dose d'ironie. Ici, ça dégouline de numérique, de 1er degré bêta avec, comme si ça ne suffisait pas, une large publicité offerte aux Puissants de ce Monde, et peu importe que ces gens se torchent avec les droits de l'Homme. Ceux qui ont vu le film comprendront.

 

Probablement le pire film que j'ai vu cette année.

 

L'amour c'est surcoté : 4/5

 

Enorme coup de coeur pour cette ''comédie anti-romantique'' qui déglingue une à une toutes les composantes de la comédie française habituelle sans, pour autant, se priver d'une certaine candeur. Et la tendresse bordel ! Elle est là, de tous les plans, grâce à la naïveté assez touchante d'un remarquable Hakim Jemili. Et le feu d'artifice permanent du personnage de Laura Felpin, irrésistible.

 

Mourad Winter a un sacré talent. Les personnages secondaires sont remarquables et l'humour est féroce. Assez proche de l'univers de Haroun et Eboué. Inutile de préciser qu'avec ces références, on tient là pour moi un classique immédiat.

 

Le secret de Khéops : 2,5/5

 

J'adore Julia Piaton et Fabrice Luchini. Le scenario paraissait plutôt original. Dans le rôle de l'architecte aussi dingo qu'excentrique, Luchini excelle. Mais, car il y a un mais, le scénario ne tient pas ses promesses et sombre doucement mais sûrement au fil des minutes. La dernière demi-heure est tellement pénible qu'on a failli ne pas aller jusqu'à l'épilogue. Dommage parce qu'il y avait un sacré potentiel comique ! Je mets la moyenne parce que la 1ere partie du film est divertissante.

 

Les règles de l'art : 1,5/5

 

Inspiré d'une histoire vraie aussi surréaliste qu'improbable (un vol de tableaux dans un musée de la capitale), le film aurait mérité tout autre chose que cette comédie policière bâclée. Dommage parce que le casting est royal. Melvil Poupaud, c'est toujours un pur régal. Mais ici rien ne fonctionne vraiment. La faute à un scénario écrit avec les pieds. Lourdingue. Et des dialogues très faibles. Reste donc l'histoire vraie. J'imagine qu'un documentaire sur cette affaire serait bien plus intéressant que le film.

 

La pie voleuse : 4/5

 

Guédiguian depuis quelques années, c'est un peu ''tout ou rien''. ''Twist à Bamako'' et ''Et la fête continue'' étaient vraiment mauvais alors que ''Gloria Mundi'' et ''La villa'' étaient magnifiques. Ici, on est clairement dans le très bon. Il faut bien-sûr s'habituer à la douce philanthropie d'un Guédiguian qui, on le voit immédiatement, aime et défend ses personnages. Et va donc filmer les plus pourris d'entre eux avec une certaine tendresse.

 

Alors oui c'est parfois un peu naïf mais l'ensemble est remarquablement mené, plutôt malin. Et la fin est très réussie.

 

Mercato : 3,5/5

 

Un film sur le milieu pourri du foot avec Jamel Debbouze et réalisé par Tristan Séguéla, qu'on ne m'en veuille pas mais on partait de très, très, très loin !

 

Et pourtant, c'est un bon film. Noir, négatif, pour ne pas dire déprimant, tant l'environnement du foot pro est gangréné par les trafics en tous genre, l'argent sale, le chantage, les intimidations, l'exploitation des mineurs. Une vraie bonne surprise.

 

A voir quand on est en forme. Mention spéciale à Debbouze, très convaincant dans le rôle clé.

 

Magma : 2,5/5

 

Katia Reiter dirige l’Observatoire Volcanologique de Guadeloupe depuis une dizaine d'années. Elle forme un duo de choc avec Aimé, jeune Guadeloupéen auquel elle transmet sa passion du métier. Alors qu’elle se prépare pour une nouvelle mission à l’autre bout du monde, la menace d’une éruption majeure de la Soufrière se profile.

 

Le ''pitch'' dit tout du film. C'est anxiogène, mené tambour battant par Marina Foïs qui est de tous les plans. C'est à la fois la force du film et sa faiblesse. Car le scénario de Cyprien Vial ne dépasse jamais véritablement son postulat de départ.

 

Je suis toujours là : 4,5/5

 

Inspiré d'une histoire vraie, immense film de Walter Salles. L'affiche dit tout. Insouciance chez les uns. Crainte du pire pour cette femme magnifique qui mène un combat d'un courage inouï (que je ne vais pas spoiler aussi).

 

Au-delà de la beauté pure du film, il y a cette force, cette puissance émotionnelle sans jamais tomber dans le pathos. Ca m'a cloué à mon siège et retourné le bide.

 

L'un des films les plus forts de ces dernières années.

 

Flow : 2/5

 

Malgré mon amour immodéré des chats, qu'est ce que je me suis ennuyé ! Le parti pris de ne pas faire ''parler'' les animaux est fort. Les images sont belles. C'est court (1h25) mais rien à faire, gros ennui pour moi.

 

Mikado : 2,5/5

 

''Mikado'' et Laetitia vivent avec leurs enfants sur les routes. Une panne de moteur les amène à s’installer le temps d’un été chez Vincent (Ramzy), un enseignant qui vit seul avec sa fille...  il se demande quel secret cache ce couple ...

 

J'ai aimé l'humanisme qui se dégage du film. Les personnages. Les acteurs. Mais l'ensemble finit par devenir légèrement antipathique quand on comprend ce qui se cache derrière la vie de ce couple. L'ensemble reste mineur. D'où le fait que j'ai déjà presque tout oublié alors que je l'ai vu il y a à peine 2 mois.

 

Jouer avec le feu : 4/5

 

Un film que Cnews n'adorerait pas.

 

Grand film sur un gamin paumé et violent qui se radicalise. C'est aussi et surtout un film sur un père de famille qui essaie de comprendre pourquoi son fils tourne mal. Seul, démuni face au propos racistes et au comportement inquiétant de son enfant.

 

Lindon, Crepon et Voisin sont fantastiques. On pense que ''Jouer avec le feu'' va nous amener vers certains clichés, vus et revus, mais non. Le film est habile, malin, pour nous amener vers l'inéluctable. Vraiment puissant. On en est sorti rincés.

 

Le Garçon : 4,5/5

 

Peut-être le plus beau ''film'' que j'ai vu cette année. Merveilleuse adaptation.

 

Entre film et documentaire.

 

Tout de?bute avec les photos d'une famille retrouvée dans une brocante. Une famille inconnue, qu’on a l’impression pourtant de connai?tre. Au centre : ce garc?on. Qui est-il ? Quelle est son histoire ? Le film se divise alors en 2 parties. L'une réelle (Une enque?te familiale pour savoir qui il est. Essayer de retrouver des indices. Remonter jusqu'à lui). Et la partie fiction (Zabou imagine la vie qu'il aurait pu avoir).

 

La partie réelle, documentaire, passionnante, finit par écraser la seconde, anecdotique. Et c'est très beau & émouvant.

 

Natacha (presque) hôtesse de l'air : 1/5

 

Adapté d'une BD, une comédie plutôt folklo, acidulée, dynamique.

 

Le problème c'est que ce n'est jamais drôle et que, passé la bonne surprise de cet univers à la OSS, on enchaine les scènes incongrues, sans queue ni tête, et la ribambelle de personnages secondaires qui défilent à l'écran n'ont aucun intérêt. Vraiment dommage parce que ce type de comédie fantaisiste manque dans le cinéma français. J'aurais adoré adorer. Mais non.

 

Les femmes au Balcon : 0/5

 

Trop d'idéologie et pas assez de cinéma dans cette comédie noire de Noémie Merlant.

 

Mad Movies a écrit au sujet de ce film : ''Le jeu est déplorable [...] ; le narcissisme (à visée thérapeutique) transpire par tous les pores de ce "féminisme" populiste relevant du lobbying pour gogo.''

 

L'obs a écrit : ''Machos, beaufs, maris castagneurs, violeurs qui s’ignorent : il n’y a que ça. Pourquoi pas ? Mais l’incompétence autosatisfaite de cette satire misandre aux penchants gore, lorgnant sur Almodóvar et Sam Raimi, la rend aussi embarrassante qu’antipathique.''.

 

De mon côté je n'ai pas tenu jusqu'à la fin tant Merlant en fait des tonnes. Dommage parce que l'atmosphère du film, ses couleurs, cette chaleur qu'on ressent à l'écran m'avaient plu durant les premières minutes.

 

A complete Unknown : 5/5

 

Forcément, comme tout le monde j'imagine, j'en ai un peu marre des biopics. Mais là .... quel film ! James Mangold est un sacré cinéaste, de ''Copland'' à ''Logan''.

 

Et il a réalisé avec ''Walk the Line'' l'un des meilleurs biopics musicaux qu'on ait vu.

 

Il récidive ici en passant de Johnny Cash à Bob Dylan. Le résultat est merveilleux. Et Timothée Chalamet bluffant. Le film est malin parce qu'il accorde une énorme place à la musique (chose finalement assez rare dans les biopics) et traite d'un des moments clés de la carrière de Dylan. Son passage tant décrié de l'acoustique à l'électrique. Tout le reste est au diapason. Notamment l'aspect politique quand l'histoire de Dylan s'entremêle à celle des Etats-Unis. Très fort.

 

Emilia Perez : 0/5

 

je suis obligé de faire un peut long pour justifier ce zéro pour ce film qui a tant plu à certains.

 

L'un des problèmes, à mon avis, du cinéma contemporain c'est qu'on analyse et récompense des films en fonction de leur idéologie. Je ne vais donc parler ici que de cinéma, désolé je sais que ce n'est plus l'essentiel, que ce soit aux Cesar ou au festival de Cannes où l'on sélectionne & remet des prix à des films sur des critères qui n'ont rien à voir avec le cinéma.

 

Je commence par ce que j'ai aimé : le climax du début et quelques scènes de chant et de danse. C'est tout.

 

J'en arrive à ce qui fait, selon moi, de Emilia Perez un très mauvais film :

 

Le scénario est à se taper la tête contre les murs. Imaginez quand-même de quoi l'on parle : un trafiquant de drogue sanguinaire veut devenir une femme. Le mec a une ribambelle de cadavres derrière lui. Il a semé la mort. Assassiné comme personne. Il s'en vante d'ailleurs au début du film. Cet odieux personnage, ce sordide assassin, baron de la drogue va donc devenir une femme sensible, douce, altruiste. WTF !?!? Quelqu'un a cru ne serait-ce qu'une demi-seconde à cela ?

 

Mais ce n'est pas tout : Ce parrain de la drogue, pour arriver à ses fins, décide de tout laisser derrière lui. Femmes et enfants ! Hop, oublié les gosses ! Adieu ! Car, c'est bien connu, quand on est parent on peut décider de ne plus voir ses enfants pendant des années !

 

Et histoire de les traumatiser à vie, il décide de faire croire à sa mort. Les voilà orphelins ... alors que non....  Il part (enfin elle part) à l'autre bout du Monde où, un beau matin, elle retrouve son avocate pour mettre en place tout un stratagème pour faire revenir femme et enfants. Continuant donc de jouer avec la vie des autres pour satisfaire ses seuls intérêts et son incommensurable égoïsme.

 

Et là, on entre dans ce qu'on peut appeler un chef d'oeuvre d'idiotie. Monsieur, devenu Madame, a changé d'apparence. Très bien. Figurez vous que ni sa propre femme ni ses propres enfants ne le (la) reconnaissent ! Grandiose ! Je passe sur tout l'aspect boursouflé, kitsch, pompeux, ultra larmoyant pour en arriver à la dernière partie du film où les incohérences se multiplient encore et toujours. Exemple : le personnage de l'avocate. Petite bourgeoise apeurée et coincée au début du film. Elle devient par on-ne-sait-quel-tour-de-magie une tête brûlée capable de tenir tête aux cartels. Au péril de sa vie. Pour une raison qu'on ignore totalement et que le scénario ne prend même pas la peine de développer. Pourquoi se faire chier après tout ?

 

Ecrit à la truelle, le film creuse sans la moindre finesse une espèce de rédemption à grands coups de scénettes sans le moindre réalisme ni la moindre cohérence. Mais l'idéologie emporte tout, n'est ce pas.

 

100 millions : 3/5

 

Kad Merad est un acteur étonnant qui peut jouer dans des comédies comme dans des drames. Il interprète ici un gauchiste qui gagne le pactole au loto. Un syndicaliste qui ne jure que par le combat social et les grèves. Et qui, du jour au lendemain, devient riche.

 

Le scénario m'a immédiatement intéressé. Car derrière la comédie en apparence un peu bêbête il y a un vrai discours politique et quelques audaces scénaristiques bienvenues. Je ne vais pas survendre le film, ça reste globalement moyen/bien, mais on a passé un bon moment et il est toujours intéressant de voir comment l'on traite le sujet des différences de classes sociales dans le cinéma populaire.

 

Quand vient l'automne : 4,5/5

 

Je ne pensais pas écrire cela un jour : j'ai été ébloui et très ému par un film de François Ozon. Comme quoi, il faut se garder de tout préjugé et donner sa chance à un film (jurisprudence Desplechin).

 

C'est bien la 1ere fois qu'un film d'Ozon me captive à ce point. C'est à la fois très beau et très juste. Pas forcément très gai mais constamment lumineux tant les personnages sont profonds et l'interprétation aux petits oignons.

 

Mention spéciale à Hélène Vincent, extraordinaire dans le rôle principal. la fin est bouleversante. Inoubliable.

 

Le mélange des genres : 0/5

 

Encore un film idéologique.

 

J'ai adoré Michel Leclerc du temps de ''Tele gaucho'' et ''le nom des gens''. Du cinéma drôle, politique, engagé. J'avais également aimé le récent ''les goûts et les couleurs''. Ici, rien ne fonctionne.Leclerc déroule une sorte de programme politique en suivant son personnage principal, flic, infiltrée dans un collectif féministe. Tous les clichés du genre y passent. Peut-être que le film se veut militant mais de par la bêtise des personnages, la nullité des dialogues et du scénario, c'est l'inverse qui se passe. Leclerc rend ses personnages antipathiques.

 

Le summum étant le rôle confié au pourtant excellent Benjamin Lavernhe qui tente de sauver ce qu'il peut alors qu'il n'a rien à jouer.

 

Une pointe d'amour : 3,5/5

 

Très joli film, tendre et émouvant de Mael Piriou. C'est la 1ere fois qu'il met en scène mais il avait été scénariste sur plusieurs long métrages notamment l'audacieux et sensuel ''A trois on y va''.

 

Ici aussi le sexe est au centre des enjeux.

 

2 adultes handicapés n'ayant jamais eu de rapports sexuels décident de traverser la France pour aller dans un ''club'' où ils pourront faire l'amour pour la 1ere fois. Julia Piaton est parfaite dans le rôle de l'avocate délurée et pressée d'arriver sur place ! Les acteurs sont tous bons. Les dialogues également. Petit bémol sur la dernière demi-heure cousue de fil blanc.

 

The thursday murder club : 0/5

 

C'est écrit ''Netflix'' en bas de l'affiche donc j'aurais du me douter que ce serait nul.

 

C'est vraiment une production paresseuse, bavarde, ennuyeuse à mourir alors que, en général, je suis très client de ce genre de comédie policière.

 

D'emblée, rien ne fonctionne. Ca n'a pas de rythme, les gags ne sont pas drôles, l'enquête n'a globalement aucun intérêt. C'est long, terriblement long. Et répétitif ! Je ne sais pas ce qu'il passe dans la dernière demi-heure, je n'ai pas réussi à aller jusque là.

 

Le roi soleil : 3/5

 

Le nouveau film de Vincent Mael Cordona, auteur en 2019 du très original ''les magnétiques''. On sent que le cinéaste a un vrai savoir-faire et le début du film, assez sinueux, est vraiment intéressant.

 

L'intrigue (un type gagne 24 millions au loto dans un bar PMU paumé en présence de types louches intéressés par le magot) amène le film du côté de Tarantino ou Guy Ritchie mais en mode franchouillard. C'est plaisant, noir, parfois drôle.

 

Dommage que le scénario devienne du grand n'importe quoi dans la dernière partie.


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#5424 Seb le lionceau

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Posté 17 octobre 2025 - 10:21

Toujours aussi impressionné par le nombre de nouveaux films que tu vas voir (entre ça et tes concerts plus Sochaux et sans doute tout un tas de trucs, je ne sais pas comment tu fais pour trouver le temps!) Bref, super debrief. Ca m'évite de perdre mon temps pour certains et me titille la curiosité pour d'autres. Connaissant tes goûts en matière de ciné, je sais que je peux me fier à tes avis (à quelques exceptions près clin137.gif )

 

Parmi ceux que tu as cités, et pour parler de ceux que j'ai vu, je suis d'accord avec toi sur Magma, F1 (t'as oublié la manie de Brad Pitt de créer des accidents volontairement comme ça lui chante sans qu'il soit pénalisé). Un poil sévère pour le Thursday Murder club qui mérite 2 étoiles au moins pour ses acteurs et quelques scènes. En revanche, je te trouve dur pour Flow, qui s'avère être une vraie bulle d'air, agréable à l'oeil, sans dialogues réalisé avec un logiciel gratuit! Guillermo Del Toro a adoré. Sinon, j'ai un chat noir, ça influe sur mon jugement? whistling.gif

 

Hâte de voir A complete unknown et Je suis toujours là et tenté par Le secret de Kéops et l'amour c'est surcôté.

 

Dommage pour les linceuls car comme beaucoup, j'adore Cronenberg et le casting et le postulat de départ m'intriguaient fortement.


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Posté 17 octobre 2025 - 10:36

Toujours aussi impressionné par le nombre de nouveaux films que tu vas voir (entre ça et tes concerts plus Sochaux et sans doute tout un tas de trucs, je ne sais pas comment tu fais pour trouver le temps!) Bref, super debrief. Ca m'évite de perdre mon temps pour certains et me titille la curiosité pour d'autres. Connaissant tes goûts en matière de ciné, je sais que je peux me fier à tes avis (à quelques exceptions près clin137.gif )

 

Parmi ceux que tu as cités, et pour parler de ceux que j'ai vu, je suis d'accord avec toi sur Magma, F1 (t'as oublié la manie de Brad Pitt de créer des accidents volontairement comme ça lui chante sans qu'il soit pénalisé). Un poil sévère pour le Thursday Murder club qui mérite 2 étoiles au moins pour ses acteurs et quelques scènes. En revanche, je te trouve dur pour Flow, qui s'avère être une vraie bulle d'air, agréable à l'oeil, sans dialogues réalisé avec un logiciel gratuit! Guillermo Del Toro a adoré. Sinon, j'ai un chat noir, ça influe sur mon jugement? whistling.gif

 

Hâte de voir A complete unknown et Je suis toujours là et tenté par Le secret de Kéops et l'amour c'est surcôté.

 

Dommage pour les linceuls car comme beaucoup, j'adore Cronenberg et le casting et le postulat de départ m'intriguaient fortement.

 

Les chats, l'une de mes grandes passions ! C'est pour ça que j'ai regardé. Mais bon, les animations et moi, de manière générale, ca fait 2. 

 

A complete Unknown c'est un peu Walk the Line numéro 2, tu verras ;) j'ai adoré.

 

La vie de Bob Dylan, sa musique, ses textes me fascinent, d'où également mon amour pour ce film ! :) 


« Les Hommes sont tous coupables Monsieur Mattéi ! Ils viennent au monde innocents mais ça ne dure pas ! Tous coupables »


#5426 John Locke

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Posté 17 octobre 2025 - 10:55

Le problème, c'est Timothée Chalamet, ce couard de première.
(Oui, je ne pardonne pas ceux qui disent "regretter" d'avoir tourné avec Woody Allen pour des accusations qui étaient connues depuis 20 ans).
"Hé camarade, si les jeux sont faits, au son des mascarades on pourra toujours se marrer !"

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Posté 17 octobre 2025 - 13:33

Bah tu vois , dans ce film là , si l'on s'en tient juste à son interprétation, il est excellent,

 

il a complètement cerné qui était Bob Dylan, ce surdoué-génial-insupportable-cassant-taiseux-arrogant à l'humour noir.

 

Cette espère d'anguille, condescendante, insaisissable, extraordinairement douée mais sans foi ni loi.

 

Ce mystérieux artiste qui est l'un des plus grands mystères de l'art aux 20eme et 21eme siècles.


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#5428 Le pote au laid

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Posté 17 octobre 2025 - 18:31

Le garçon est l'adaptation du livre "les gens dans l'enveloppe" de la Doubiste Isabelle Monnin, livre très original que j'avais adoré.
Et comme j'apprécie Zabou, j'ai hâte de voir ce qu'elle en a tiré.
A inscrire sur ma pierre tombale: Supporter du FCSM et keuf, ci-git PauL, l'homme qui aimait les sacerdoces...

#5429 Tool78

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Posté 17 octobre 2025 - 18:37

Le garçon est l'adaptation du livre "les gens dans l'enveloppe" de la Doubiste Isabelle Monnin, livre très original que j'avais adoré.
Et comme j'apprécie Zabou, j'ai hâte de voir ce qu'elle en a tiré.

 

exactement

 

je l'avais offert à ma femme, je m'en rappelle, et elle avait trouvé ça moyen. Pourtant elle a adoré le film/doc. Alors que 99% du temps elle préfère les livres aux adaptations ciné


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Posté 22 octobre 2025 - 10:50

Exceptionnelle avant première de Kaamelott hier soir au Grand Rex avec la présence surprise d'Alexandre Astier et des acteurs du film.
Que dire. Le premier film j'avais aimé, par nostalgie, le plaisir de revoir tout le monde, pour Alain Chabat.

Ce deuxième film est génial, il surpasse en tout point le premier, on retrouve les vrais dialogues dont la série nous a habitué. C'est un vrai film d'aventure, avec de la magie, des acteurs (à part les jeunes pas terrible) au top. Les VFX aussi sont sublimes et ne font pas cheap.

Tout est mieux dosé, l'humour, l'aventure. Il n'y a plus de scène lourdingue comme le robobrole dans le premier.

Par contre le film s'arrête d'une manière abrupte j'étais pas prêt ! Vivement la suite !
Les films sont plus harmonieux que la vie, Alphonse. Il n'y a pas d'embouteillages dans les films, il n'y a pas de temps morts. Les films avancent comme des trains, tu comprends ? Comme des trains dans la nuit. Les gens comme toi, comme moi, tu le sais bien, on est fait pour être heureux dans le travail de cinéma.




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