je pose ici quelques notes et critiques de films vus ces dernières semaines :
Le Panache : 3/5
Les films qui se déroulent dans des collèges avec des profs dissidents, on en a vu tellement que, forcément, j'allais le voir sans passion. Et on s'est bien pris au jeu. José Garcia a un capital-sympathie énorme. Aure Atika est remarquable dans le rôle de la mère étouffante qui couve son fils jusqu'à le pousser à bout. La p'tite critique bienvenue sur les institutions catholiques privées a achevé de me séduire. Il n'en reste pas moins que c'est un film français typique de notre siècle. il coche absolument toutes les cases du ''progressisme''. Une jolie petite recette renouvelée de film en film. Mais ça ne m'a pas plus gêné que ça. J'ai beaucoup aimé. Bémol et léger spoiler : la fin repompée sur ''le cercle des poètes disparus'', on aurait pu éviter.
Les Linceuls : 1/5
Bon ... étant donné que j'aime Cronenberg à la folie ... enfin, disons plutôt que j'ai aimé le cinéma de Cronenberg à la folie, ça me fait mal au bide de voir ça. Premier constat, et en ce qui me concerne ça ne remonte pas à ce film, je trouve que Cronenberg a complètement perdu le sens du rythme. Il n'arrive plus à installer un ''climax''. Il n'arrive plus à écrire des dialogues mystérieux ou inquiétants. Il n'arrive plus à créer des scènes fascinantes. Je me rappelle la 1ere fois que j'ai vu Dead Zone, eXistenz, Videodrome, Chromosome3, La mouche, Crash ou History of violence ... en quelques secondes j'étais happé par l'Histoire comme James Woods était happé par sa télévision ou Jeff Goldblum obsédé par ses expériences. C'était incroyable d'inventivité. De maîtrise. Chaque minute était là, en place, et servait le scénario.
Ici, avec ''Les linceuls'', on est en plein naufrage. Ca ressemble à une mauvaise série Z. Cronenberg, sans doute conscient du désastre, injecte donc de l'humour, ou en tout cas, un semblant d'ironie dans ce scénario d'une rare lourdeur qui, on le sait, lui est très personnel. Il avait déjà fait la même chose dans son nullissime ''les crimes du futur''. Je l'avais vu en salle et j'avais été terrifié du vide intersidéral à l'écran. Ici, au moins, je n'ai pas payé de place de ciné. J'ai attendu sa sortie en DVD.
J'espérais retrouver le Cronenberg des années 70 à 90. C'est sans doute de ma faute. J'attends encore de lui des choses géniales et je ne devrais pas. La déception n'en est que plus douloureuse.
F1 le film : 0/5
J'en ai vu des films ridicules .... mais là, chapeau ! Ils ont fait fort. Comment écrire cela sans être insultant .... difficile .... disons qu'il ne se passe pas une seule minute sans qu'il y ait une totale aberration scénaristique, un rebondissement grotesque, une scène absolument pas réaliste, un dialogue qui n'a aucune crédibilité. Le summum reste cette idée saugrenue de faire croire que la Formule 1 est un endroit où un senior peut débarquer avec un dossier médical catastrophique, le cacher à tout le monde, se foutre au volant d'une bagnole et détruire tout ce qui lui plait.
En plus, malgré 1 qualité et 1 seule (les scènes de course permettent de ressentir la vitesse) ''F1'' tombe dans tous les pires clichés, à l'image de cette pauvre relation amoureuse qu'on voit venir à des kilomètres. Il y avait dans les divertissements des années 80-90, de Top Gun à Jours de Tonnerre, une malice, un charme, sans doute aussi parfois une bonne dose d'ironie. Ici, ça dégouline de numérique, de 1er degré bêta avec, comme si ça ne suffisait pas, une large publicité offerte aux Puissants de ce Monde, et peu importe que ces gens se torchent avec les droits de l'Homme. Ceux qui ont vu le film comprendront.
Probablement le pire film que j'ai vu cette année.
L'amour c'est surcoté : 4/5
Enorme coup de coeur pour cette ''comédie anti-romantique'' qui déglingue une à une toutes les composantes de la comédie française habituelle sans, pour autant, se priver d'une certaine candeur. Et la tendresse bordel ! Elle est là, de tous les plans, grâce à la naïveté assez touchante d'un remarquable Hakim Jemili. Et le feu d'artifice permanent du personnage de Laura Felpin, irrésistible.
Mourad Winter a un sacré talent. Les personnages secondaires sont remarquables et l'humour est féroce. Assez proche de l'univers de Haroun et Eboué. Inutile de préciser qu'avec ces références, on tient là pour moi un classique immédiat.
Le secret de Khéops : 2,5/5
J'adore Julia Piaton et Fabrice Luchini. Le scenario paraissait plutôt original. Dans le rôle de l'architecte aussi dingo qu'excentrique, Luchini excelle. Mais, car il y a un mais, le scénario ne tient pas ses promesses et sombre doucement mais sûrement au fil des minutes. La dernière demi-heure est tellement pénible qu'on a failli ne pas aller jusqu'à l'épilogue. Dommage parce qu'il y avait un sacré potentiel comique ! Je mets la moyenne parce que la 1ere partie du film est divertissante.
Les règles de l'art : 1,5/5
Inspiré d'une histoire vraie aussi surréaliste qu'improbable (un vol de tableaux dans un musée de la capitale), le film aurait mérité tout autre chose que cette comédie policière bâclée. Dommage parce que le casting est royal. Melvil Poupaud, c'est toujours un pur régal. Mais ici rien ne fonctionne vraiment. La faute à un scénario écrit avec les pieds. Lourdingue. Et des dialogues très faibles. Reste donc l'histoire vraie. J'imagine qu'un documentaire sur cette affaire serait bien plus intéressant que le film.
La pie voleuse : 4/5
Guédiguian depuis quelques années, c'est un peu ''tout ou rien''. ''Twist à Bamako'' et ''Et la fête continue'' étaient vraiment mauvais alors que ''Gloria Mundi'' et ''La villa'' étaient magnifiques. Ici, on est clairement dans le très bon. Il faut bien-sûr s'habituer à la douce philanthropie d'un Guédiguian qui, on le voit immédiatement, aime et défend ses personnages. Et va donc filmer les plus pourris d'entre eux avec une certaine tendresse.
Alors oui c'est parfois un peu naïf mais l'ensemble est remarquablement mené, plutôt malin. Et la fin est très réussie.
Mercato : 3,5/5
Un film sur le milieu pourri du foot avec Jamel Debbouze et réalisé par Tristan Séguéla, qu'on ne m'en veuille pas mais on partait de très, très, très loin !
Et pourtant, c'est un bon film. Noir, négatif, pour ne pas dire déprimant, tant l'environnement du foot pro est gangréné par les trafics en tous genre, l'argent sale, le chantage, les intimidations, l'exploitation des mineurs. Une vraie bonne surprise.
A voir quand on est en forme. Mention spéciale à Debbouze, très convaincant dans le rôle clé.
Magma : 2,5/5
Katia Reiter dirige l’Observatoire Volcanologique de Guadeloupe depuis une dizaine d'années. Elle forme un duo de choc avec Aimé, jeune Guadeloupéen auquel elle transmet sa passion du métier. Alors qu’elle se prépare pour une nouvelle mission à l’autre bout du monde, la menace d’une éruption majeure de la Soufrière se profile.
Le ''pitch'' dit tout du film. C'est anxiogène, mené tambour battant par Marina Foïs qui est de tous les plans. C'est à la fois la force du film et sa faiblesse. Car le scénario de Cyprien Vial ne dépasse jamais véritablement son postulat de départ.
Je suis toujours là : 4,5/5
Inspiré d'une histoire vraie, immense film de Walter Salles. L'affiche dit tout. Insouciance chez les uns. Crainte du pire pour cette femme magnifique qui mène un combat d'un courage inouï (que je ne vais pas spoiler aussi).
Au-delà de la beauté pure du film, il y a cette force, cette puissance émotionnelle sans jamais tomber dans le pathos. Ca m'a cloué à mon siège et retourné le bide.
L'un des films les plus forts de ces dernières années.
Flow : 2/5
Malgré mon amour immodéré des chats, qu'est ce que je me suis ennuyé ! Le parti pris de ne pas faire ''parler'' les animaux est fort. Les images sont belles. C'est court (1h25) mais rien à faire, gros ennui pour moi.
Mikado : 2,5/5
''Mikado'' et Laetitia vivent avec leurs enfants sur les routes. Une panne de moteur les amène à s’installer le temps d’un été chez Vincent (Ramzy), un enseignant qui vit seul avec sa fille... il se demande quel secret cache ce couple ...
J'ai aimé l'humanisme qui se dégage du film. Les personnages. Les acteurs. Mais l'ensemble finit par devenir légèrement antipathique quand on comprend ce qui se cache derrière la vie de ce couple. L'ensemble reste mineur. D'où le fait que j'ai déjà presque tout oublié alors que je l'ai vu il y a à peine 2 mois.
Jouer avec le feu : 4/5
Un film que Cnews n'adorerait pas.
Grand film sur un gamin paumé et violent qui se radicalise. C'est aussi et surtout un film sur un père de famille qui essaie de comprendre pourquoi son fils tourne mal. Seul, démuni face au propos racistes et au comportement inquiétant de son enfant.
Lindon, Crepon et Voisin sont fantastiques. On pense que ''Jouer avec le feu'' va nous amener vers certains clichés, vus et revus, mais non. Le film est habile, malin, pour nous amener vers l'inéluctable. Vraiment puissant. On en est sorti rincés.
Le Garçon : 4,5/5
Peut-être le plus beau ''film'' que j'ai vu cette année. Merveilleuse adaptation.
Entre film et documentaire.
Tout de?bute avec les photos d'une famille retrouvée dans une brocante. Une famille inconnue, qu’on a l’impression pourtant de connai?tre. Au centre : ce garc?on. Qui est-il ? Quelle est son histoire ? Le film se divise alors en 2 parties. L'une réelle (Une enque?te familiale pour savoir qui il est. Essayer de retrouver des indices. Remonter jusqu'à lui). Et la partie fiction (Zabou imagine la vie qu'il aurait pu avoir).
La partie réelle, documentaire, passionnante, finit par écraser la seconde, anecdotique. Et c'est très beau & émouvant.
Natacha (presque) hôtesse de l'air : 1/5
Adapté d'une BD, une comédie plutôt folklo, acidulée, dynamique.
Le problème c'est que ce n'est jamais drôle et que, passé la bonne surprise de cet univers à la OSS, on enchaine les scènes incongrues, sans queue ni tête, et la ribambelle de personnages secondaires qui défilent à l'écran n'ont aucun intérêt. Vraiment dommage parce que ce type de comédie fantaisiste manque dans le cinéma français. J'aurais adoré adorer. Mais non.
Les femmes au Balcon : 0/5
Trop d'idéologie et pas assez de cinéma dans cette comédie noire de Noémie Merlant.
Mad Movies a écrit au sujet de ce film : ''Le jeu est déplorable [...] ; le narcissisme (à visée thérapeutique) transpire par tous les pores de ce "féminisme" populiste relevant du lobbying pour gogo.''
L'obs a écrit : ''Machos, beaufs, maris castagneurs, violeurs qui s’ignorent : il n’y a que ça. Pourquoi pas ? Mais l’incompétence autosatisfaite de cette satire misandre aux penchants gore, lorgnant sur Almodóvar et Sam Raimi, la rend aussi embarrassante qu’antipathique.''.
De mon côté je n'ai pas tenu jusqu'à la fin tant Merlant en fait des tonnes. Dommage parce que l'atmosphère du film, ses couleurs, cette chaleur qu'on ressent à l'écran m'avaient plu durant les premières minutes.
A complete Unknown : 5/5
Forcément, comme tout le monde j'imagine, j'en ai un peu marre des biopics. Mais là .... quel film ! James Mangold est un sacré cinéaste, de ''Copland'' à ''Logan''.
Et il a réalisé avec ''Walk the Line'' l'un des meilleurs biopics musicaux qu'on ait vu.
Il récidive ici en passant de Johnny Cash à Bob Dylan. Le résultat est merveilleux. Et Timothée Chalamet bluffant. Le film est malin parce qu'il accorde une énorme place à la musique (chose finalement assez rare dans les biopics) et traite d'un des moments clés de la carrière de Dylan. Son passage tant décrié de l'acoustique à l'électrique. Tout le reste est au diapason. Notamment l'aspect politique quand l'histoire de Dylan s'entremêle à celle des Etats-Unis. Très fort.
Emilia Perez : 0/5
je suis obligé de faire un peut long pour justifier ce zéro pour ce film qui a tant plu à certains.
L'un des problèmes, à mon avis, du cinéma contemporain c'est qu'on analyse et récompense des films en fonction de leur idéologie. Je ne vais donc parler ici que de cinéma, désolé je sais que ce n'est plus l'essentiel, que ce soit aux Cesar ou au festival de Cannes où l'on sélectionne & remet des prix à des films sur des critères qui n'ont rien à voir avec le cinéma.
Je commence par ce que j'ai aimé : le climax du début et quelques scènes de chant et de danse. C'est tout.
J'en arrive à ce qui fait, selon moi, de Emilia Perez un très mauvais film :
Le scénario est à se taper la tête contre les murs. Imaginez quand-même de quoi l'on parle : un trafiquant de drogue sanguinaire veut devenir une femme. Le mec a une ribambelle de cadavres derrière lui. Il a semé la mort. Assassiné comme personne. Il s'en vante d'ailleurs au début du film. Cet odieux personnage, ce sordide assassin, baron de la drogue va donc devenir une femme sensible, douce, altruiste. WTF !?!? Quelqu'un a cru ne serait-ce qu'une demi-seconde à cela ?
Mais ce n'est pas tout : Ce parrain de la drogue, pour arriver à ses fins, décide de tout laisser derrière lui. Femmes et enfants ! Hop, oublié les gosses ! Adieu ! Car, c'est bien connu, quand on est parent on peut décider de ne plus voir ses enfants pendant des années !
Et histoire de les traumatiser à vie, il décide de faire croire à sa mort. Les voilà orphelins ... alors que non.... Il part (enfin elle part) à l'autre bout du Monde où, un beau matin, elle retrouve son avocate pour mettre en place tout un stratagème pour faire revenir femme et enfants. Continuant donc de jouer avec la vie des autres pour satisfaire ses seuls intérêts et son incommensurable égoïsme.
Et là, on entre dans ce qu'on peut appeler un chef d'oeuvre d'idiotie. Monsieur, devenu Madame, a changé d'apparence. Très bien. Figurez vous que ni sa propre femme ni ses propres enfants ne le (la) reconnaissent ! Grandiose ! Je passe sur tout l'aspect boursouflé, kitsch, pompeux, ultra larmoyant pour en arriver à la dernière partie du film où les incohérences se multiplient encore et toujours. Exemple : le personnage de l'avocate. Petite bourgeoise apeurée et coincée au début du film. Elle devient par on-ne-sait-quel-tour-de-magie une tête brûlée capable de tenir tête aux cartels. Au péril de sa vie. Pour une raison qu'on ignore totalement et que le scénario ne prend même pas la peine de développer. Pourquoi se faire chier après tout ?
Ecrit à la truelle, le film creuse sans la moindre finesse une espèce de rédemption à grands coups de scénettes sans le moindre réalisme ni la moindre cohérence. Mais l'idéologie emporte tout, n'est ce pas.
100 millions : 3/5
Kad Merad est un acteur étonnant qui peut jouer dans des comédies comme dans des drames. Il interprète ici un gauchiste qui gagne le pactole au loto. Un syndicaliste qui ne jure que par le combat social et les grèves. Et qui, du jour au lendemain, devient riche.
Le scénario m'a immédiatement intéressé. Car derrière la comédie en apparence un peu bêbête il y a un vrai discours politique et quelques audaces scénaristiques bienvenues. Je ne vais pas survendre le film, ça reste globalement moyen/bien, mais on a passé un bon moment et il est toujours intéressant de voir comment l'on traite le sujet des différences de classes sociales dans le cinéma populaire.
Quand vient l'automne : 4,5/5
Je ne pensais pas écrire cela un jour : j'ai été ébloui et très ému par un film de François Ozon. Comme quoi, il faut se garder de tout préjugé et donner sa chance à un film (jurisprudence Desplechin).
C'est bien la 1ere fois qu'un film d'Ozon me captive à ce point. C'est à la fois très beau et très juste. Pas forcément très gai mais constamment lumineux tant les personnages sont profonds et l'interprétation aux petits oignons.
Mention spéciale à Hélène Vincent, extraordinaire dans le rôle principal. la fin est bouleversante. Inoubliable.
Le mélange des genres : 0/5
Encore un film idéologique.
J'ai adoré Michel Leclerc du temps de ''Tele gaucho'' et ''le nom des gens''. Du cinéma drôle, politique, engagé. J'avais également aimé le récent ''les goûts et les couleurs''. Ici, rien ne fonctionne.Leclerc déroule une sorte de programme politique en suivant son personnage principal, flic, infiltrée dans un collectif féministe. Tous les clichés du genre y passent. Peut-être que le film se veut militant mais de par la bêtise des personnages, la nullité des dialogues et du scénario, c'est l'inverse qui se passe. Leclerc rend ses personnages antipathiques.
Le summum étant le rôle confié au pourtant excellent Benjamin Lavernhe qui tente de sauver ce qu'il peut alors qu'il n'a rien à jouer.
Une pointe d'amour : 3,5/5
Très joli film, tendre et émouvant de Mael Piriou. C'est la 1ere fois qu'il met en scène mais il avait été scénariste sur plusieurs long métrages notamment l'audacieux et sensuel ''A trois on y va''.
Ici aussi le sexe est au centre des enjeux.
2 adultes handicapés n'ayant jamais eu de rapports sexuels décident de traverser la France pour aller dans un ''club'' où ils pourront faire l'amour pour la 1ere fois. Julia Piaton est parfaite dans le rôle de l'avocate délurée et pressée d'arriver sur place ! Les acteurs sont tous bons. Les dialogues également. Petit bémol sur la dernière demi-heure cousue de fil blanc.
The thursday murder club : 0/5
C'est écrit ''Netflix'' en bas de l'affiche donc j'aurais du me douter que ce serait nul.
C'est vraiment une production paresseuse, bavarde, ennuyeuse à mourir alors que, en général, je suis très client de ce genre de comédie policière.
D'emblée, rien ne fonctionne. Ca n'a pas de rythme, les gags ne sont pas drôles, l'enquête n'a globalement aucun intérêt. C'est long, terriblement long. Et répétitif ! Je ne sais pas ce qu'il passe dans la dernière demi-heure, je n'ai pas réussi à aller jusque là.
Le roi soleil : 3/5
Le nouveau film de Vincent Mael Cordona, auteur en 2019 du très original ''les magnétiques''. On sent que le cinéaste a un vrai savoir-faire et le début du film, assez sinueux, est vraiment intéressant.
L'intrigue (un type gagne 24 millions au loto dans un bar PMU paumé en présence de types louches intéressés par le magot) amène le film du côté de Tarantino ou Guy Ritchie mais en mode franchouillard. C'est plaisant, noir, parfois drôle.
Dommage que le scénario devienne du grand n'importe quoi dans la dernière partie.