Hé oui, "tout est bon sur cette terre tant qu'on y respecte l'état de nature".
Ceci dit, les gens qui croient béatement que la préservation de l'économie de marché est la solution à tous les maux de la société me font plus peur (ou rire) que les soi-disant "utopistes" anarchistes, communo ou socialo-libertaires et autres anarcho-syndicalistes.
Parce qu'après peu ou prou 2 siècles de développement capitaliste et de libéralisme marchand, je suis pas sûr qu'on ait assez de jus pour arriver à la moitié du 3ème...
Je pense que l'essentiel est dit.

mardi 27 mars 2007, 18h59
Des militants de Greenpeace sur une tour d'une centrale nucléaire du Cher
Par Didier BEYNAC
BELLEVILLE-SUR-LOIRE (AFP) - Douze militants de l'organisation écologiste Greenpeace sont montés mardi sur une tour de refroidissement de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) afin de dénoncer les "dangers des centrales nucléaires", une opération pratiquement sans précédents en France.
Les militants, de huit nationalités différentes, étaient toujours à 18H00 sur le site, surveillés par soixante gendarmes, dont des membres du GIGN et des membres du centre national d'instruction de ski et d'alpinisme, appuyés par quatre hélicoptère
Après avoir pénétré dans l'enceinte de la centrale vers 8h00 puis être montés sur la tour en utilisant l'échelle extérieure, les activistes sont descendus en rappel à l'aide de cordes et se sont arrêtés à mi-hauteur pour peindre en noir "EPR = danger", a constaté un journaliste de l'AFP. Ils ont ensuite déployé une banderole portant l'inscription "Greenpeace".
Ce genre d'opération a connu un seul précédent dans l'histoire du nucléaire à EDF: en mai 1996, trois militants antinucléaires avaient passé trois jours au sommet de l'une des deux tours de réfrigération de la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne).
"Les personnes ont pénétré sur le site par effraction, sur la partie non nucléaire de l'installation. Immédiatement, les installations ont été sécurisées selon les procédures prévues", a affirmé la direction de la centrale dans un communiqué.
Les militants auraient franchi les grilles protégeant le site avec l'aide d'échelles, selon plusieurs sources.
"C'est un acte politique. A aucun moment la situation n'a été dangereuse pour le site nucléaire", a insisté le préfet du Cher Claude Kupfer.
EDF a affirmé que toutes ses installations nucléaires étaient sécurisées selon un dispositif "gradué" en fonction des menaces, et que la partie nucléaire de la centrale était "sous contrôle".
Mais selon un spécialiste français du terrorime, cette opération illustre les "déficiences" de la sécurité des centrales. Il est "tout à fait anormal que des manifestants aient pu s'introduire sur le site sans être détectés", a selon Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R)
"Nous voulons dénoncer les dangers du nucléaire en général et du réacteur EPR en particulier. Et attirer l'attention des candidats à l'élection présidentielle sur ce problème", a expliqué à l'AFP Adélaïde Colin, chargée de communication à Greenpeace.
"Nous prouvons ainsi que la sûreté nucléaire n'est pas celle qu'on prétend. Et c'est pareil pour la sécurité du futur réacteur EPR. Nous demandons au gouvernement de ne pas signer les décrets concernant le réacteur EPR de Flamanville" dans la Manche, a précisé Frédéric Mariller, responsable de la campagne nucléaire à Greenpeace.
Le 17 mars, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient manifesté dans cinq villes en France pour réclamer l'abandon de l'EPR, réacteur nucléaire de troisième génération dont la première unité doit être construite en France à Flamanville. L'EPR est destiné à prendre le relais d'une partie des 58 réacteurs actuels du parc nucléaire français, pour la plupart mis en service dans les années 1980.
La centrale de Belleville-sur-Loire, à 60 km au nord-est de Bourges, fonctionne depuis 1987. Elle possède deux réacteurs de 1.300 MW chacun. La centrale produit entre 16 et 20 milliards de KWh par an, soit la consommation annuelle de la région Centre et 4% de la production française d'électricité.
Et après on va nous faire croire que les centrales nucléaires sont sûres.