un eleve (12 ans) d'un college de meaux est decedea la suite d'une altercation avec un autre eleve(11 ans)! roue de coups il a sombre dans le coma puis est decede un peut plus tard
la prochaine fois, avant de crier au loup...
Une malformation du coeur à l'origine du décès du collégien de Meaux
Le collégien mort à Meaux jeudi dans une bagarre souffrait d'une malformation cardiaque rare, et a succombé en raison du choc émotionnel consécutif aux coups de ses deux jeunes agresseurs, mis en examen vendredi pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Carl (bien Carl), 12 ans, n'est pas mort roué de coups, selon l'autopsie pratiquée dans la nuit par deux médecins légistes. Frappé à plusieurs reprises par un garçon et une fille de 11 ans dans ce que le procureur de Meaux (Seine-et-Marne), René Pech, a décrit comme une "bagarre ordinaire", il est décédé d'un arrêt cardiaque qui n'aurait pas eu lieu sans sa maladie.
Carl "souffrait d'une malformation cardiaque grave avec une artère coronarienne +large comme un cheveu+, selon l'expression des médecins légistes", a affirmé René Pech au cours d'une conférence de presse au palais de justice de Meaux.
La bagarre, survenue à la fin d'un cours d'Education physique dans un gymnase mis à la disposition des élèves du collège Albert-Camus, demeure néanmoins l'origine de la mort, et ses camarades de classe ont été mis en examen vendredi par un juge d'instruction, qui a également décidé de leur placement dans un foyer.
Cette demande avait été émise par le parquet compte tenu du fait qu'ils "ont fait l'objet de menaces de représailles" et avec le souci de les "aider à prendre conscience du geste qu'ils ont commis et pour lequel ils sont très traumatisés", a précisé M. Pech.
Ils feront plus tard l'objet de mesures éducatives, la détention étant inaccessible aux mineurs de moins de 13 ans.
Le décès de Carl, qui apparaît désormais comme partiellement accidentel, suscitait néanmoins une grande émotion vendredi dans son collège. Tous les cours de l'après-midi ont été annulés, et quelque 200 à 300 élèves rassemblés devant la grille de l'établissement peu après 14H00 ont respecté en sa mémoire plusieurs minutes de silence, avant de s'ébranler pour une marche silencieuse spontanée.
Une photo de Carl, en sweat-shirt rouge et les yeux masqués d'un carré blanc, avait été accrochée à la grille dans la matinée, ainsi que des poèmes rédigés par les élèves: "Carl, à 12 ans on est dans la fleur de la vie/ Mais à Camus la cour de récréation est en goudron/ Goudron dans les cours, goudron dans l'âme/ Seuls les larmes coulent et nettoient le désespoir", pouvait-on lire.
La mort de l'enfant a inévitablement fait ressurgir le spectre de la violence scolaire. En déplacement en Namibie, le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a prôné la "tolérance zéro qui doit s'appliquer contre toutes les formes de violence, y compris verbale".
Le syndicat lycéen Fidl a pour sa part expliqué dans un communiqué que "depuis plusieurs années et particulièrement depuis un an, la Fidl ne cess(ait) d'alerter les pouvoirs publics sur le danger que représente la violence scolaire".
Aussi bien la FCPE (fédération de parents d'élèves) que le SNES, principal syndicat d'enseignants du secondaire, ont dénoncé le "manque de moyens", responsable selon eux d'un manque d'encadrement des élèves.
En visite dans l'établissement, le maire de Meaux et porte-parole du gouvernement Jean-François Copé a appelé à "éviter l'amalgame entre le manque de moyen et la tragédie". Il a rappelé que le collège, situé dans une zone sensible du quartier de Beauval, avait reçu récemment des moyens supplémentaires dans le cadre du projet "ambition-réussite".
Voilà... Y a des choses qui m'énervent.