Pareil pour l'immobilier. Ceux qui ont pu acheter ou construire en Franc, ce font des couilles en or avec le passage à l'€.
J'avais lu récemment dans le figaro que :
- 90m² dans les années 80 coûtaient en moyenne 244000 francs
- 90m² aujourd'hui coûtent 240000 €
Fallait naître dans les années 50-60 les gars. Vous faisiez x6.7 sur votre barraque.
Ce qui correspond à une augmentation de 4.8% par an sur 40ans (1.048^40=6.5). C'est probablement plus que l'augmentation des salaires mais ce n'est pas non plus complètement délirant...
Les intérêts composés sont la huitième merveille du monde selon Einstein.
Peu importe quand on est né, il faut investir au plus tôt dans sa vie pour faire fortune... ce qui nous ramène avec force aux inégalités de naissance car lorsque l'on part de rien, on investit plus tardivement et le retard d'investissement ne fait que croitre mathématiquement par rapport celui qui achète son appart à 25ans avec l'apport parental .
Dans les années 80 les taux d'intérêts étaient autour de 15%, ce qui pesait de facto sur les prix des biens immobiliers. En empruntant sur 20ans, le coût total du crédit correspondait à environ 8 fois [Edit : 4 fois erreur de calcoul] le montant emprunté. Aujourd'hui avec des taux à 3% c'est environ 1.4fois. Donc le montant global de l'opération immobilière est moins déséquilibré qu'il n'y paraît d'autant plus avec les effets d'inflation cumulée sur 20ans.Je confirme, SPB. 185% du salaire annuel net médian de 1985 pour une maison de 80m2 au tarif moyen du M2. Plus de 1000% aujourd'hui. 150M€ de recettes d'infractions routières en 1985, contre 2 milliards aujourd'hui. En 1985 une baguette, un kilo de pomme de terre et un steack coûtent 3,8% d'une journée de salaire médian, en 2024 c'est 8,1%. Avec un paquet de clopes on passe à 6,5% contre 20%.
Bien d'accord donc... Même si officiellement le pouvoir d'achat a officiellement beaucoup augmenté, avec le salaire médian on ne peut plus s'achèter les mêmes trucs en aussi grande quantité... Du coup, je propose de foutre le feu à toutes les administrations, aux maisons de tout ceux qui défendent encore la gauche, le centre, la droite ou l'UE, ou n'importe quel parti représenté à l'assemblée ou à l'UE.