Bonne analyse sauf sur un point quand tu compares notre position avec Reims, pas Lorient qui a force a acquis les structures, et aussi Angers, Troyes, Evian et bien d'autres qui font l'ascenseur, nous n'aurions jamais du nous retrouver aussi minable.
Début 2000 remontée, nouveau stade (payé par les contribuables) centre de formation rénové dans la même décennie (payé toujours en partie par les contribuables) générations de joueurs de très haut niveau (au moins quand ils étaient chez nous) nous avions une avance incroyable avec un actionnaire historique stable et de l'argent, jamais nous n'aurions descendre sous la 15ème place de la ligue 1.
Nous avons un exemple sur lequel nous comparer : Lyon ! Fin des années 80 Aulas reprend Lyon et affiche ses ambitions. Dès le début du championnat il se fait torcher à domicile par une incroyable génération sochalienne encadrée de deux super joueurs yougoslaves. Joueurs internationaux venus à Bonal, ils me l'ont dit eux mêmes, parce que les salaires tombent de façon certaine chaque mois, que le club est familial et a une très bonne réputation.
Regardons les parcours de ces deux clubs, un avec une vision sportive et politique, qu'on aile ou déteste Aulas son bilan n'a pas beaucoup de failles, une rétrogradation après des années d'errance à flirter avec la relégation et un club ou les joueurs et leurs agents ont pris le pouvoir laissé vacant par un pantin de la direction, direction qui au delà du club mènera le groupe PSA à la faillite, excusez du peu. Pas grave, il y a des retraites chapeau pour ce genre de fossoyeurs et la solidarité nationale pour les ouvriers virés et nos impôts pour renflouer le capital.
Comparer notre trajectoire avec celle de Lyon, 3e ville de France, il fallait oser.
L'anomalie, c'était Lyon en D2 (comme aujourd'hui Strasbourg en National).
Si on se penche de plus près on remarque des descentes dans les années 90 puis une reprise en main avec l'arrivée de Specht qui nommera Jean Fernandez qui fera le ménage dans le groupe et nous fera repartir vers de nouvelles belles histoires, le tableau se gâtera avec l'arrivée de la cigale Plessis et du mauvais Genghini.
L'histoire semble se répéter, un homme à la rigueur germanique prend les commandes et nomme un autre technicien de rigueur et de discipline.
Nos structures nous donnent une longueur d'avance, notre formation une force que beaucoup n'ont pas et n'auront jamais. La seule variable qui reste est humaine, c'est la qu'il ne faudra plus se tromper.
Tu n'aimes pas Plessis et ça n'est pas la 1ère fois que tu réécris l'histoire.
Plessis est arrivé au club en 1999 - en même temps que Fernandez - le club étant alors en L2 et c'est sous son règne que s'est écrite une des plus belles périodes de l'histoire du club (2 coupes notamment).
Le club a tellement bien marché pendant 7-8 ans que les mecs ont pris le melon et ont cru qu'ils pouvaient faire n'importe quoi après 2007, proposant des salaires de folie à des joueurs moyens. Plessis a été poussé dehors, laissant certes un déficit important cette année là mais avec un capital joueurs important et une très bonne image.
Le fossoyeur, c'est Lacombe qui a dilapidé ce capital "joueurs" et conduit le club au bord de la L2, Pernet arrivant là dessus et précipitant le tout, bien aidé par Peugeot qui a souhaité se dégager de ce boulet.
Qui a nommé Specht ? Plessis est arrivé après, il a juste bénéficié de la structure mise en place par Specht, voulue par PSA, qui a continué à mi-temps puis est retourné dans son Alsace natale.
Plessis à l'époque, il le reconnaissait lui même, ne connaissait pratiquement rien au foot puisqu'à Toulouse le support Peugeot était le Stade Toulousain en rugby. Après le départ de Specht le club a continué comme un vélo quand on arrête de pédaler, Lacombe par son travail post Fernandez a redonné un peu d'élan mais ce qui devait arriver est arrivé le club s'est cassé la gueule. L'arrivée de Genghini dans l'organigramme est le point de bascule vers le pire.
Sans reécrire l'histoire je constate les classements depuis 2000, une éclaircie en 2007 et puis plus rien, le néant, un coup de bol sur trois mois avec Gillot dans un championnat du faiblesse incroyable ou un relégable peut en une dizaine de matchs sans défaite se retrouver 5ème... Un de mes potes a l'enregistrement dans lequel Plessis se vante d'avoir signé Bijotat, recrutement digne d'un grand gestionnaire, il n'avait pas pu choisir Fernandez et Lacombe, là c'était son choix, je te laisse juger de la pertinence.
Cela conforte mon analyse, au départ niveau effectif, structures nous sommes au moins à égalité avec le Lyon de la fin des années 80, niveau surface financière j'ai la faiblesse de croire que PSA a largement plus les moyens que Aulas propriétaire de son club. A la grande époque de Sochaux, Bonal était régulièrement plein ou peu s'en faut. Retrouvons demain une équipe de premier niveau et on reverra les gens revenir.
Nous avons eu les mauvaises personnes au bon moment qui ont fait les mauvais choix. Quand je vois que l'héritage de Plessis, cette fuite éperdue en avant pour boucher les trous en vendant nos pépites pour trois fois rien, sa succession par Lacombe qui ont conduit à la vente, presque la mort du club, du FCSM, je pense que continuer à porter Plessis aux nues n'a rien de rationnel. Si comme moi tu avais été pratiquement chaque jour aux entrainements à l'époque, tu saurais que tout n'allait pas si bien entre Lacombe et Plessis. Moustache a du bien souvent s'employer pour faire passer sa logique sportive avant le genre de gestion à Plessis, chose que j'ai bien du mal définir tant elle tient plus de l'instinct, du coup tenté et de bonnes cuites.
Mais bon je te laisse à ta lecture des évenements, la reprise en main du club par un vrai dirigeant et un vrai entraineur mettent suffisamment en contraste les deux méthodes pour que la logique s'impose dans le temps d'elle même.