Récompense ultime pour un footballeur pro ?
Peut-être , mais on peut discuter des résultats, du mode d'attribution de ce prix, de sa légitimité et de son impact .
A mon avis il y a beaucoup à écrire
Posté 01 novembre 2021 - 18:12
Récompense ultime pour un footballeur pro ?
Peut-être , mais on peut discuter des résultats, du mode d'attribution de ce prix, de sa légitimité et de son impact .
A mon avis il y a beaucoup à écrire
Il existe une vie hors de P.S.
Posté 14 novembre 2021 - 19:17
Il existe une vie hors de P.S.
Posté 29 novembre 2021 - 20:14
Il existe une vie hors de P.S.
Posté 29 novembre 2021 - 21:56
Posté 29 novembre 2021 - 22:14
Posté 29 novembre 2021 - 22:19
Posté 29 novembre 2021 - 22:39
Posté 29 novembre 2021 - 22:50
Posté 30 novembre 2021 - 23:08
Cette récompense prouve surtout que seules les statistiques comptent et qu'il vaut mieux mieux finir meilleur buteur d'une Copa America d'un niveau médiocre que remporter la C1 sans marquer malgré une grande influence dans le jeu. Par contre quid de Lewandowski dans ce cas?
Mieux vaut une escapade avec une salope qu'une escalope avec une salade...
Posté 30 novembre 2021 - 23:22
Finalement je crois que cette récompense ne prouve rien. Un rien de chez rien du tout. A part peut-être que quand t'es emmerdé avec un ballon et que tu peux le filer à Messi ou Ronaldo, ben tu fais ça ; et ça marche aussi bien avec le ballon d'or qu'avec un ballon normal.
Je me suis quand même délecté de l'arrivée des stars façon festival de cinoche, avec leurs bimbos qui arrivaient à ne pas grelotter dans leurs robes décolletées-échancrées-bras nus alors qu'il faisait 0° dehors ; ça devait cacher quelque chose dont la couche d'ozone aura du mal à se remettre.
Posté 01 décembre 2021 - 07:33
En fait c'est le festival de Cannes du foot pour le spectacle.
Ce qui me dérange, c'est l'opacité du vote, car si on sait que c'est le résultat du vote de 180 journalistes, il semble impossible de savoir qui sont ces journaliste et il n'y a aucune transparence sur les votes.
Pas de transparence = possibilité de trucage des résultats, voire même de corruption car un ballon d'or est une source de revenus pour le gagnant. J'imagine bien Adidas ou Nike agir en coulisses. Peut-être que je devient complotiste ![]()
Ensuite, il faudrait au moins que le journaliste argentin ne puisse pas voter pour Messi ou que le journaliste français ne puisse pas voter pour Benzema.
Enfin, il y a trop eu une concentration de prix remis à Messi ou Ronaldo depuis 2008 !!! Pour moi c'est encore suspect, même si ça n'enlève rien à leur talent.
Il existe une vie hors de P.S.
Posté 01 décembre 2021 - 08:31
Les votes sont généralement rendus publics tout comme l'identité des journalistes y participant. Je n'ai pas trouvé encore le détail pour cette année mais voici par exemple ceux de 2019 : https://www.ouest-fr...s-votes-6636786
Normalement le détail des votes sera publié dans la prochaine édition de France Football.
Posté 01 décembre 2021 - 10:16
Merci pour l'info @PAF
Il existe une vie hors de P.S.
Posté 02 décembre 2021 - 20:54
Posté 03 décembre 2021 - 09:43
Posté 03 décembre 2021 - 13:00
Complètement avec toi Judas ... mais on va finir par passer pour des vieux cons .... que l'on est peut-être , mais le foot que j'aimais et celui d'aujourd'hui sont différents .
Faut pas parler aux cons, ça les instruit.
Posté 03 décembre 2021 - 13:06
Posté 03 décembre 2021 - 13:35
Oui , ça c'est admissible .
Faut pas parler aux cons, ça les instruit.
Posté 03 décembre 2021 - 13:54
Posté 03 décembre 2021 - 14:07
L'abondance de l'offre fait qu'il est de plus en plus difficile pour les diffuseurs de vendre leur marchandise, la différencier de l'offre globale. Les stats servent surtout à ça, à montrer au téléspectateur à quel point le spectacle auquel il assiste est intense, inédit, qu'on n'a jamais vu ça nulle part, la preuve, "Dupont est le premier arrière gauche Guingampais à marquer deux buts en championnat depuis la rénovation du Roudourou", c'est dire si on vit un moment historique qu'il eût été ballot de rater, abonnez-vous.
L'autre utilité de ces stats c'est aussi de déterminer la valeur marchande d'un joueur.
Concernant le Ballon d'Or, on peut très bien penser que la "rivalité" Ronaldo-Messi a fait énormément pour la promotion de cette récompense, bien plus que l'inverse. Quand Ronaldo monte à 30.000 pulsations/minute sur le bord de la touche lors de la finale de l'Euro, après avoir pleuré lors de sa sortie, il ne triche pas, les caméras n'ont plus aucune importance. Quand il prend un ballon d'or, il est sûrement content, mais bon.
Le Ballon d'Or est une récompense sympathique à la base, mais depuis 10-15 ans largement survendue, servant à alimenter de vains débats entre deux pages de pub, et qui va forcément perdre de son lustre, ou disons de son retentissement auprès du grand public lorsqu'il s'agira d'élire des joueurs "normaux".
Posté 03 décembre 2021 - 15:10
En fait à la place du ballon d'or, il faudrait un trophée d'équipe.
Genre une compétition où se rencontreraient les meilleures de chaque pays, idéalement en élimination directe, mais les supposés plus grand club préféreront une phase de poules.
Tu finis ça en 1/8eme 1/4 etc en A/R et celle qui gagne est sacrée meilleure équipe...
Et tu leur donnes un trophée. Pour pas faire ballon d'or, une coupe, tu la fais sponsoriser par Mickey et tu l'appelles la coupe aux grandes oreilles...
Voilà ce qu' faudrait...
tu ne serais pas en train d'inventer la coupe d'europe ??
Posté 03 décembre 2021 - 16:03
Posté 03 décembre 2021 - 16:30
Posté 03 décembre 2021 - 16:32
Posté 03 décembre 2021 - 16:37
Du coup après avoir supprimer la C2 ils viennent de créer une nouvelle coupe d'Europe....et comme il n'y a pas assez de matchs une Ligue des Nations...Ça existait, quand il y avait une vraie coupe des clubs champions, une coupe des coupes et une coupe de l'uefa.
Posté 03 décembre 2021 - 16:38
Cons oui...vieux non !Complètement avec toi Judas ... mais on va finir par passer pour des vieux cons .... que l'on est peut-être , mais le foot que j'aimais et celui d'aujourd'hui sont différents .
Posté 04 décembre 2021 - 00:17
En fait à la place du ballon d'or, il faudrait un trophée d'équipe.
Genre une compétition où se rencontreraient les meilleures de chaque pays, idéalement en élimination directe, mais les supposés plus grand club préféreront une phase de poules.
Tu finis ça en 1/8eme 1/4 etc en A/R et celle qui gagne est sacrée meilleure équipe...
Et tu leur donnes un trophée. Pour pas faire ballon d'or, une coupe, tu la fais sponsoriser par Mickey et tu l'appelles la coupe aux grandes oreilles...
Voilà ce qu' faudrait...tu ne serais pas en train d'inventer la coupe d'europe ??
Expliquer les blagues, c'est mal.
Posté 04 décembre 2021 - 09:48
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Posté 23 septembre 2025 - 21:00
Ça fait un choc quand même ! Si quelqu'un m'avait annoncé, il y a ne serait-ce qu'un an et demi, que Dembelé serait un jour ballon d'or, j'aurais bien rigolé...
Sa victoire n'est pas imméritée, même s'il bénéficie surtout du creux laissé par la fin des deux monstres en attendant l'avènement de Yamal, et probablement d'un lobbying intensif de Nacer, mais quand même, le voir sur la même liste que Cruyff, Platini, Messi et autres, ça fait un choc...
Bien analysé.
Moins d'un an et demi je dirais même, car le décollage de la fusée a eu lieu mi-décembre 2024 quand son coach a eu l'idée lumineuse de le positionner avant-centre. Avant la période glorieuse qui a suivi, personne n'aurait pensé en effet une seule seconde à l'hypothèse d'un Dembélé Ballon d'or.
Et même si dans les discussions entre passionnés de foot, on disait que le jour où Dembélé terminerait aussi bien ses actions qu'il ne les commençait, serait celui où on pourrait alors à le qualifier de meilleur joueur du monde ou pas loin. Et c'est arrivé...
Je n'oublie pas non plus ce que disait de lui Luis Henrique il y a deux ans en le nommant déjà, un peu de manière prophétique, comme le "joueur le plus déséquilibrant du monde". "Déséquilibrant", voila, l'espagnol avait trouvé le terme qui colle le mieux à Dembélé depuis le début de sa carrière.
Pour moi, c'est mérité (même si Yamal n'aurait pas été un scandale non plus), et très heureux pour ce joueur si sympathique.
Posté 26 septembre 2025 - 19:48
Il ne faut pas oublier que le transfert à Paris de Dembélé provoquait le sarcasme à l'époque, il était considéré comme dilettante, et blessé chronique. Ça en faisait rire beaucoup (j'en profite pour les saluer au passage)
Voici ce qui explique en grande partie le paris gagné de son transfert et ça remet pas mal de chose à leur place :
Article l'Equipe du 23 septembre 2025
« Je n'ai jamais vu Ousmane baisser les bras » : Jean-Baptiste Duault, préparateur physique de Dembélé, raconte comment le Ballon d'Or est devenu cet athlète total
Son horizon s'est presque limité pendant dix ans aux stades de l'Insep. Avec ses diplômes de kiné et de préparateur physique, Jean-Baptiste Duault (39 ans) a passé une première partie de sa carrière au milieu des athlètes - Jimmy Vicaut, Pierre-Ambroise Bosse... - de l'équipe de France d'athlétisme. Un article de L'Équipe a changé son destin.
Depuis cinq ans, Duault, intégré au staff du PSG, s'occupe d'Ousmane Dembélé. Le professionnel fuit la lumière mais a accepté, pour la première fois, de nous raconter son « Ousmane » et sa « remontada » athlétique. Ou comment l'ancien Barcelonais est parvenu à devenir cet athlète total la saison dernière.
Ousmane Dembélé lors de la victoire du Paris-SG face à Tottenham en Supercoupe d'Europe (2-2, 4-3 aux t.a.b.) le 14 août, à Udine. (M. Radoni/IPP)
Ballon d'Or 2025
La soirée du Ballon d'Or, une célébration de la saison de rêve du PSG et la concrétisation de celui de Dembélé ?
« Quand vous commencez à travailler avec Dembélé en 2020, quelle image aviez-vous de lui et de sa situation ?
À ce moment-là, ce qu'il faut comprendre, c'est que le foot, c'est un monde que je ne connais pas du tout. Ousmane, je ne le connais qu'à travers les lectures... Il est dans le retour de sa deuxième blessure aux ischios. Notre intention, à ce moment-là, c'est d'habituer, en semaine, à faire des courses à haute intensité. En faisant parallèlement un travail spécifique sur les ischios et les stabilisateurs du bassin. Il faut habituer ce corps à un travail à haute intensité. Il y a une différence entre les athlètes qui vont être à 25-30 km/h et ceux qui vont au-dessus de 30 km/h. Contrairement à la croyance du grand public, c'est ce travail-là hebdomadaire intense qui prépare le corps. Et non le repos.
Il faut se replonger dans le contexte de l'époque : Dembélé enchaîne les blessures, il est critiqué. Certains estiment même qu'il ne sera plus jamais au haut niveau. Sentez-vous à ce moment-là un homme dans le doute ?
Non, vraiment. Mentalement, Ousmane est injouable. Injouable vraiment. Nous travaillons ensemble depuis cinq ans, je n'ai jamais vu Ousmane baisser les bras. Je n'ai jamais perçu de doute chez lui. Les premiers mois, oui, il comprend qu'il y a du travail à faire mais je ne perçois pas de crainte de ne pas y arriver. Pas du tout. C'est quelqu'un de curieux, travailleur et intéressé. À l'opposé en fait de ce que j'avais pu lire.
« Cette image de joueur en dilettante m'a toujours surpris. Elle est fausse, complète. Je trouve ça même injuste. C'est un gros bosseur Ousmane »
C'est-à-dire ?
Cette image de joueur en dilettante m'a toujours surpris. Elle est fausse, complète. Je trouve ça même injuste. C'est un gros bosseur Ousmane. Comme les grands champions, c'est quelqu'un qui a besoin de comprendre. Il faut l'amener à comprendre concrètement ce que tel ou tel exercice peut lui apporter. Il faut avoir un langage clair. Il a cerné tout de suite mais il y a une période avant d'avoir des résultats. Il a joué le jeu à 100 % directement mais il faut entre 6 et 8 semaines pour avoir des premiers résultats. Il a été patient.
Concrètement, qu'avez-vous fait changer ? Quel est aujourd'hui votre programme hebdomadaire avec Dembélé ?
Au-delà de ce qui est fait avec le collectif, on décompose le travail à travers plusieurs séances spécifiques dans la semaine. Il y a une séance jambes. Une deuxième prévention des blessures, avec un travail musculaire spécifique. Une séance gainage, une autre explosivité-puissance-vitesse. Et enfin un travail où l'on bosse la souplesse, l'élasticité. Ça, c'est ce qui structure notre semaine. Et bien entendu, il y a, par ailleurs, plein d'habitudes qu'il a prises. Notamment dans la pré-activation. Nous avons au Campus une salle chaude où Ousmane peut faire du vélo pour monter en température. À la fois d'un point de vue cardio et musculaire. Il le fait avant chaque séance.
Pendant que Pierre-Emerick Aubameyang et Achraf Hakimi disuteront la plus belle affiche du foot français, le monde aura les yeux rivés sur la cérémonie du Ballon d'Or. (A. Martin/L'Équipe)
Foot,
L'analyse
Du Vélodrome au théâtre du Châtelet, le foot français marche sur la tête mais s'apprête à vivre une soirée de folie
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Ce sont ces process-là qui l'ont conduit à réaliser une saison complète l'an dernier ?
La première raison, c'est qu'il y a une super bonne entente et coordination entre le staff technique et le pôle médical-performance. Il y a une gestion hyper intelligente des charges de matches, des séances.
Quel rapport aujourd'hui Dembélé entretient-il avec son corps ?
Il le connaît très bien. Il sait doser. Il sait quand il faut avancer ou au contraire ralentir. Ce qu'il y a d'hyper intéressant, c'est l'échange, la communication : il nous fait des "feed-back" très précis. Tous les grands joueurs savent où ils en sont, savent mesurer leurs sensations. Ousmane en fait partie. Il est encore plus curieux et à l'écoute de nouveautés. On essaie chaque année de s'adapter et de se renouveler.
« La NBA, la NFL ont trois mois de coupure complète. Nous, on a eu quinze jours. On n'a pas eu de préparation ou presque. Et on a commencé par des matches à haute intensité »
Comment expliquez-vous la séquence actuelle où, au-delà de la blessure, on perçoit une forme de fragilité musculaire ?
La NBA, la NFL ont trois mois de coupure complète. Nous, on a eu quinze jours. On n'a pas eu de préparation ou presque. Et on a commencé par des matches à haute intensité (Tottenham). La réponse est simple...
Où en est-il de sa convalescence ?
On avance très bien.
Quelle serait votre réaction en cas de Ballon d'Or (*) ?
Bravo à toi, on se fait un câlin (rires), on se vannera un peu et on retournera au charbon. Plus sérieusement, je mesure le travail qu'il a effectué pour en arriver là. Tout le mérite lui revient. C'est son travail et le respect de l'équipe qui l'entoure qui sont récompensés. »
(*) L'entretien a été réalisé avant de connaître le résultat.
Il existe une vie hors de P.S.