22471 réponses à ce sujet

[Liberopoulos]

Quand le but est de satisfaire une multitude d'investisseurs plutôt qu'un propriétaire historique, il ne faut pas s'étonner que la morale se fasse remarquer par son absence.

[Parabellum]

Quand je lis ça, j'ai envie de dire que j'ai la courroie qui baigne dans l'huile. C'est moche.

[Expert25]

https://www.estrepub...liard-condamnes

[Expert25]

5/6 prévenus condamnés alors que la police annonce avoir été attaquée par entre 50 et 100 individus à la grosse louche...il faut m'expliquer où sont les autres... c'est gros quand même.

[OlivierASC]

5/6 prévenus condamnés alors que la police annonce avoir été attaquée par entre 50 et 100 individus à la grosse louche...il faut m'expliquer où sont les autres... c'est gros quand même.

 

Les autres sont toujours cachés sous leur cagoule sans doute

Et faut distinguer ceux qui ont balancé caillou et barrière des autres qui invectivaient.

 

On se demande aussi pourquoi ils ont refusé le contrôle d'identité à l'entrée du match suivant à Bonal...

[John Locke]

Parce qu'on est en état de droit ?

[Tetenlair]

https://i.postimg.cc...ER-28052025.jpg

[Basquoturque]

Merci Tetenlair tu es un chef.

[abeille25]

https://i.postimg.cc...ER-28052025.jpg

Merci bien!! Au top!!

[GRIFFEDULION]

J'ai oublié de te dire merci Tetenlair.

[Galugeo]

Article sur le passage de Marcus Thuram chez nous sur L'Equipe : https://www.lequipe....sochaux/1565544

[winzer]

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[les funérailles des tabous]

Parce qu'on est en état de droit ?

Source ? Tu t’énerves souvent lorsque l’on remet en cause les infos que tu donnes. Mais la tu cherches les problèmes.

[seb31]

Vu le jugement c'est pas fou non plus.
1 an d'interdiction de stade et 500 euros d'amende, cela aurait pu être pire

[Galugeo]

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[chab]

Je ne suis pas sûr que ça réponde à la remarque ?

 

Sinon pour une fois saluons un départ qui a pas été si mal négocié ? Histoire de ne pas toujours voir que le négatif.

[Pierre_Minus]

Les départs mal négociés ne sont-ils pas une légende de plus ?

À part le cas Perisic, de quels joueurs peut-on dire qu'on les a "mal vendus" ?

[Le pote au laid]

Thuram non ?

[John Locke]

Diedhiou.

[brun's]

Miranda

[brun's]

Menez, Jokic, Bakambu…

[Le pote au laid]

Ljuboja

[Le pote au laid]

Pagis

[Shogun]

Perisic

[Cun's]

Sissoko

[Pierre_Minus]

Bakambu et Miranda on ne l'a su qu'après coup.

La question portait plutôt sur les joueurs unanimement reconnus comme prometteurs ou ayant déjà montré un bon niveau avec le maillot du FCSM. Et ayant été réellement mal vendus, plutôt que légèrement "sous-vendus" comme Jokic.

Dernièrement Lacroix, Agoumé, Virginius, Lasme ... n'ont pas été si mal vendus. Idem pour Erding, Ideye ou Marvin Martin en remontant un peu plus loin.

[ontour67]

Dossou

[FractureTibiaPéroné]

 

 

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« Il a accepté les codes de la région » : Marcus Thuram, le soleil de Sochaux

Arrivé à 15 ans au centre de formation du FC Sochaux qui l'a lancé en pro en mars 2015, l'attaquant français de l'Inter Milan Marcus Thuram a laissé dans le Doubs l'impression unanime d'un fort potentiel, bien qu'imparfait, et d'une personnalité rayonnante.

Pierre-Alain Frau et Eric Hély ont côtoyé Marcus Thuram, attaquant de l'Inter Milan, au centre de formation de Sochaux. (J.-B. Autissier/Montage L'Equipe)

cet article (2/2) est issu du dossier

Série Sur la route de Paris à Munich

Simon Bolle, à Seloncourt publié le 28 mai 2025 à 11h51
4 minutes
 

À la mi-mai, le FC Sochaux-Montbéliard a organisé une soirée de gala pour célébrer les cinquante ans de son centre de formation, avec une belle brochette d'anciens pensionnaires sur scène (Bernard Genghini, Camel Meriem, Jérémy Mathieu...). Classée 20e meilleur centre du monde par le CIES en début d'année, deux ans après avoir été menacée de disparition après les ennuis financiers du club, toujours englué en National, l'institution s'offrira un nouveau joli cadeau, à distance, avec la présence dans le onze de l'Inter Milan de Marcus Thuram, façonné ici même de 2012 à 2017, samedi en finale de la Ligue des champions contre le PSG (21 heures).

 

Dans le château de Seloncourt abritant les bureaux, l'internat et le réfectoire, « Tikus » est encore visible aux murs, sur des photos encadrées. La première dans l'entrée, avec l'équipe victorieuse de la Coupe Gambardella en 2015, et la seconde dans la salle des trophées, en hauteur, avec le maillot de l'équipe de France. Assis sur un canapé au milieu de la pièce, en tenue de survêtement après l'entraînement matinal, Éric Hély, entraîneur de cette génération, grand formateur maison et toujours en poste, en reparle avec fierté : « J'ai adoré travailler avec Marcus. La première fois que je l'ai coaché, je suis rentré chez moi et j'ai dit à ma femme : "Il y a un bon joueur, c'est Thuram". Parce qu'il savait jouer à trois. Quand il recevait le ballon, il pouvait le redonner comme voir une troisième option. Il sentait le jeu. »

Marcus Thuram et les vainqueurs de la Gambardella 2015 Nicolas Senzemba, Rayan Senhadji, Jeando Fuchs, Martin François, Jean-Baptiste Léo, Maxence Prévot, Jérôme Onguéné, Sofiane Daham, Haykeul Chikhaoui et Thomas Robinet. (S. Boué/L'Équipe)
 

Né à Parme en 1997, quand son père Lilian y évoluait, passé par des clubs de région parisienne (Neuilly, Boulogne) et l'INF Clairefontaine, Marcus Thuram et son entourage ont choisi Sochaux en 2012 - alors en Ligue 1 - plutôt que des écuries plus huppées (Monaco, PSG, Rennes, Bordeaux...), notamment grâce au lien de confiance établi avec les recruteurs et au cocon de tranquillité proposé. Arrivé à 15 ans, en avance sur le plan physique, il a vite été surclassé, en U17, puis en U19 et en réserve.

 

« Ce n'est quand même pas facile de démarrer avec son nom. Cela te met des attentes supplémentaires, tu es vu différemment. Mais cela ne l'a jamais dérangé »

 

Pierre-Alain Frau, directeur du centre de formation de Sochaux

 

« La chance de Marcus, c'est avant tout son potentiel, mais il a aussi une capacité d'écoute et un goût du travail, comme son père, décrit Hély. Sa réussite, c'est d'avoir pris palier par palier, car certaines choses chez lui n'étaient pas innées. Par exemple, il était bon dans la percussion mais il manquait encore de justesse devant le but. Mais une fois que tu lui expliquais, il comprenait. » « C'était un gamin qui aimait jouer et qui avait envie d'apprendre, abonde Pierre-Alain Frau, qui l'a encadré à ses débuts et qui dirige actuellement le centre, au côté de Michaël Isabey. C'est un joueur moderne, aux qualités de plus en plus recherchées, mais il pouvait avoir le geste de trop. Et puis ce n'est quand même pas facile de démarrer avec son nom. Cela te met des attentes supplémentaires, tu es vu différemment. Mais cela ne l'a jamais dérangé. »

Le centre de formation de Sochaux, château de Seloncourt. (Jean-Baptiste Autissier/L'Équipe)
 

Le déménagement de Paris à Montbéliard a été une formalité pour Marcus Thuram, épanoui et intégré grâce à sa personnalité solaire et extravertie. « C'était le boute-en-train du groupe, se remémore Jean-Claude Hagenbach, son premier coach en U17, aujourd'hui basé à Besançon. Il vivait les moments présents avec son insouciance et cela rejaillissait sur tout le monde. Bon, il fallait le canaliser parfois (rires). » Au centre, il a investi une bonne partie de son premier contrat pro dans les livraisons de repas, en faisant croquer ses coéquipiers. Ses chaussons Hermès ont aussi pu dépareiller dans les couloirs.

Martinez-Thuram, décryptage d'un duo d'enfer

 

« Un petit farceur, d'après Franck, le cuisinier depuis vingt-cinq ans, mais jamais un mot au-dessus de l'autre ». « On sentait un jeune éveillé, avec une culture, qui avait voyagé. La différence avec les autres, par exemple, c'est qu'il était capable de reconnaître tous les poissons. » Farouk, l'intendant, enchérit : « Quelqu'un de gentil, poli. Et sûr de lui. C'est sa force et c'est grâce à cela qu'il a réussi. Il était toujours de bonne humeur, on pouvait parler de tout. Le jour où je l'ai emmené passer son bac, il dansait ! »

 

« Si on m'avait posé la question, bien sûr que je l'aurais vu faire une belle carrière. Maintenant, celle qu'il est en train de réaliser, peut-être pas. C'est devenu un vrai leader »

 

Olivier Echouafni, qui l'a lancé chez les pros en 2015

 

Éric Hély, lui, a l'image d'un papillon. Mi-sérieux, mi-décontracté. Il y a un an, son ancien élève, toujours inscrit sur les listes de vote du coin, l'a rappelé pour faire une demande de procuration. « C'est Marcus... Mais sous ses airs de rigolade, il était programmé mentalement. Collectivement, l'année de la Gambardella, on était vraiment forts, mais lui était indispensable et faisait la différence (un doublé contre le PSG en demies, 3-1, le 3 mai 2015, un but contre l'OL en finale, 2-0, le 30 mai). Il aime ces challenges. Il les prend avec joie, cela le stimule. »
Éric Hély, ancien entraîneur de Marcus Thuram à Sochaux et toujours en fonction au club. (Jean-Baptiste Autissier/L'Équipe)
 

Lancé par Olivier Échouafni chez les pros le 20 mars 2015, contre Châteauroux en Ligue 2 (3-0), il n'a jamais vraiment explosé (1 but en 43 apparitions jusqu'en 2017) ni eu sa chance sur la durée dans le Doubs. « Le beau petit clin d'oeil de l'histoire, c'est que j'avais débuté ma carrière avec Lilian à Monaco et que je me retrouvais à lancer son fils en pro, confie au bout du fil Échouafni, parti l'été suivant. Marcus a été excessivement bien accompagné dans ses choix de club, toujours progressifs (Guingamp, Mönchengladbach) jusqu'à l'Inter. Si on m'avait posé la question, bien sûr que je l'aurais vu faire une belle carrière. Maintenant, celle qu'il est en train de réaliser, peut-être pas. C'est devenu un vrai leader. »

 

Originaire de région parisienne, supporter originel du PSG, Éric Hély est tiraillé avant la finale, au point que la balance penche davantage vers Thuram et l'Inter pour le vécu commun. « Comme un Ibrahima Konaté, Marcus avait une bonne mentalité et a accepté les codes de la région, le cadre familial du centre... Eux aussi font un peu partie de ma famille. Je ne les lâchais pas. Après la Gambardella, Marcus ne s'entraînait plus, je le mettais dans mon bureau pour être sûr qu'il révise et obtienne son bac (qu'il a eu). Et, sur le terrain, il pourrait vous le confirmer, je lui disais tout le temps : "J'espère que tu vas continuer à travailler parce que je veux te voir le mercredi soir (jour de Ligue des champions) à la télé". » Ce sera un samedi cette fois, mais il ne devrait pas lui en tenir rigueur.

[pacemakers]

Je ne sais pas si ça a déjà été posté quelque part, au cas où, je le remets ici : https://www.telerama...age-7026050.php

Très beau potcast. 

Non le FC Sochaux n'est pas "une entreprise comme une autre" comme on peut le lire ici ou là. En terme de gestion, peut être, même si l'argent publique injecté en fait dans ce domaine là aussi un cas à part. 

J'ai croisé il y a quelques jours une enseignante du secteur de Melisey qui dans son projet pédagogique, qui vise à faire connaître à ses élèves du secteur de Melisey, les richesses de leur coin : paysages, biodiversité, savoir faire (ils vont assister à la confection d'un panier en osier par un ancien , au travail d'un cuisinier qui prépare des recettes à base de produits locaux), le patrimoine : le but, être fier de ce territoire et en faire des citoyens éveillés. Pour la découverte du patrimoine immatériel local,  ils ont appris les chants, se sont maquillé et ont assisté un match à Sochaux, ce qui d'après elle était très marquant pour eux. 

Voila, c'est une institution, et ça oblige. Tout ça pour dire que quand je lis que nos dirigeant ont embauché quelqu'un (peut être très bon professionnellement par ailleurs), qui relaye sur ses réseaux sociaux (qui seront forcément davantage scruté qu'un employé lambda) les éructations haineuses venant d'outre atlantique, ça me consterne. Mais vraiment. 

[AceOfBonal]

C'est qui ce quelqu'un qui aime trump ?